C’est arrivé dans la nuit du mardi 12 juin dernier, aux environs de 4 heures du matin lorsque Mamadou Tounkara, âgé de 32 ans était de passage devant la cité administrative en direction de la rive droite du fleuve Niger. Il emprunta la voie réservée uniquement aux engins à deux roues qui passe près de la cité administrative. Deux malfrats se sont soudainement présentés devant lui et lui intimèrent de leur céder sa moto. Vu son refus de s’exécuter, les malfrats n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur lui. Mamadou Tounkara a reçu des balles au niveau de la tête avant d’être dépossédé de sa moto.
Cette scène horrible s’est déroulée sur une voie où les motocyclistes pensaient se trouver en sécurité compte tenu de la présence des gendarmes qui veillent sur la sécurité de la cité administrative et du poste de police situé au rond-point de la paix. Sans compter d’autres postes se trouvant devant la porte de l’hôtel Salam. Malgré la présence des forces de sécurité dans la zone, les malfrats n’hésitent pas à s’en prendre à de paisibles citoyens à des heures tardives.
Notre feuilleton du jour concerne le meurtre de Mamadou Tounkara. Il a été tiré à bout portant avant d’être dépossédé de sa moto par les deux malfrats qui restent toujours introuvables.
Selon une source digne de foi, Mamadou Tounkara a reçu trois coups de pistolet automatique mais c’est la balle logée au niveau de sa tête qui lui a été fatale. La même source affirme que les jeunes gendarmes fraichement déployés à la cité administrative ont ouvert le feu en direction des lieux du crime après avoir entendu des tirs. Les gendarmes étant restés dans l’enceinte de la cité administrative n’ont pas pris le soin de vérifier si toutefois les malfrats étaient toujours sur les lieux du crime. Et notre source d’indiquer que lorsque la protection civile est arrivée sur les lieux, les gendarmes ignoraient la présence du corps de Mamadou Tounkara, étalé sur le sol. Le corps sans vie du jeune hôtelier a été transporté à la morgue de l’hôpital Gabriel Touré.
Cléophas TYENOU