Il ne s’agit pas du niveau de ‘’Badjoliba’’ dans la mesure où il n’y a eu ni lâchers d’eau au niveau des barrages ni crue provoquée par les pluies diluviennes à l’image de celles de l’année passée. Mais ceux qui ont l’habitude d’étancher leur soif autrement que la bonne vieille jarre ou le frigo ou autre savent de quoi il est question. Tout simplement parce que depuis quelques semaines, ils déboursent plus de sous pour s’offrir une bouteille d’eau minérale ou un sachet d’eau pure. Pas moins de 100 FCFA.
Par les temps qui courent, il faut avouer que ce n’est pas rien. Si vous n’y croyez pas, faites un tour dans n’importe boutique où est vendue la précieuse denrée.
A la question de savoir pourquoi cette subite flambée de prix, la réponse est quasiment invariable : le coût élevé de l’électricité pour l’unité de fabrique du précieux liquide nécessiterait cette augmentation. Si tel est le cas, force est d’admettre que l’on n’est pas encore sorti de l’auberge.
Les prédateurs !
Si la capitale malienne est devenue un capharnaüm. On y voit les ordures à tout bout de champ. La faute à qui ?
C’est à ce prédateur qui jette ses ‘’niaman’’ où bon lui semble par je men foutisme ou par ignorance. La rue n’est pas à ses yeux un bien public dont il faut prendre soin : elle n’appartient à personne, donc il s’en fiche.
Le prédateur ? C’est aussi et surtout ce responsable en charge de l’hygiène publique au niveau de la Commune et du District. Il est préoccupé par tout autre chose que ce pour quoi il perçoit un salaire.
Le prédateur ? C’est enfin ce cadre du département en charge de la politique publique de l’environnement.
Il est nommé par Décret pris en conseil des ministres, ou par Arrêté juste pour meubler le décor.
Si vous cherchez ailleurs les responsables de l’état d’insalubrité de Bamako, vous avez tout faux.
Source: Le Challenger