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En réaction à leur dissolution semble-t-il programmée : Les partis politiques tirent la sonnette d’alarme

Suite au refus à leur demande d’avoir accès au Palais de la Culture pour y mobiliser leurs militants au moyen d’un meeting, les partis politiques, farouchement opposés à leur dissolution semble-t-il programmée, se sont contentés d’une rencontre avec les journalistes le samedi 26 avril à la Maison de la Presse.

Où ils ont mis sur la table leurs exigences et tiré ^la sonnette d’alarme.

Le point de presse a rassemblé la majorité des partis politiques. Oumar Ibrahim Touré a donné lecture en français de leur déclaration commune que  Me Mountaga Tall a traduite en langue bamanan. Dans cette déclaration, ils ont d’abord exprimé leur soutien à la famille de Mamadou Traoré, dit ‘’Roi’’, président du parti Alternative pour le Mali, « détenu en raison de sa conviction, de son courage et de sa détermination ». Ils ont réaffirmé leur engagement à promouvoir la liberté d’expression, d’association et de réunion dans notre pays, en insistant sur leur attachement viscéral à la Constitution du Mali.

Les partis politiques rappellent avoir été informés de la suspension – sans fondement juridique clair – des activités politiques, par une décision du Conseil des ministres le 10 avril 2024, au moment même où se tenait le Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation. Les Assises Nationales de la Refondation (ANR), organisées du 11 au 30 décembre 2021, avaient formulé 517 recommandations traduites en actions concrètes dans le Cadre Stratégique de la Refondation de l’État (CSRE).

Pour ce qui les concerne, il s’agissait notamment de réduire leur nombre en instaurant des conditions plus strictes pour leur création et leur financement, de relire la charte des partis avec une réaffirmation du statut de chef de file de l’opposition, et d’interdire le nomadisme politique.

Le ministre délégué auprès du Premier ministre, en charge des Réformes politiques et du soutien au processus électoral, avait envoyé une correspondance aux partis politiques et aux organisations de la société civile pour recueillir leurs propositions avant le 14 mars 2025. Les partis informent aujourd’hui la presse nationale et internationale qu’après avoir soumis leurs propositions, ils n’ont été conviés à aucun échange. Au contraire, le ministre délégué a rapidement « engagé des dépenses publiques dans le cadre d’une pseudo-concertation ». Or une rencontre avec les partis politiques au préalable aurait permis au Mali de réaliser des économies, dans un contexte où les citoyens sont déjà lourdement éprouvés.

Au regard de ce qui précède, les partis politiques exigent : le respect de la Constitution et des lois, le respect du pluralisme démocratique, l’union plutôt que l’exclusion, ainsi que la libération immédiate des détenus politiques.

Pour eux, si les partis politiques passaient ainsi à la trappe, cela veut dire que la société civile et même les syndicats pourraient difficilement échapper au vent de la dissolution.

Face au péril commun auquel ils sont exposés, auraient-ils enfin compris tout l’intérêt de se mettre ensemble? Ils auraient accordé une oreille plus attentive aux appels récurrents du Pr Ali N Diallo dans ce sens qu’ils seraient moins stressés actuellement.

Par Drissa Togola

Source: Le Challenger

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