Le samedi 12 juin 2021, la cour de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a servi de cadre à la conférence de presse du Mouvement Yèrèwolo débout sur les remparts. Animée par Adama Ben Diarra dit « Ben le cerveau », Moussa Diarra, ancien député de la IV, Sidiki Kouyaté, Bassari Sylla, Bill Traoré, ChakaBerthé, Momo Diarra de Paris, etc., cette conférence de presse avait un seul point à son ordre du jour. Il s’agit d’informer à travers les hommes de médias, les Maliens de l’intérieur et de l’extérieur des manifestations coordonnées du mouvement prévu le 25 juin prochain à Bamako, à Kayes,à Sikasso, à Koulikoro, à Bougouni , à Mopti, à Tombouctou, à Kidal, à Taoudéni, à Ségou et à l’extérieur du Mali.
Nous sommes là aujourd’hui, disent les communicants, pour appeler les Maliens de l’intérieur et de la diasporas à la mobilisation, à se préparer pour la grande mobilisation que nous préparons le 25 juin prochain. Lors de ces sorties dans les différentes localités du pays et à l’extérieur, indiquent les tribuns, nous allons apporter notre soutien sans faille, sans réserve aux autorités de la transition, notamment au président AssimiGoïta de s’assumer, de prendre leurs responsabilités. Lors de sa rencontre à Koulouba avec les jeunes, rapportent les conférenciers, le colonel AssimiGoïta a dit qu’il est jeune, et que s’il échoue, c’est toute la jeunesse malienne qui a échoué. « Nous disons donc que nous sommes à ses côtés pour libérer le Mali de la guerre, de la barbarie, pour nouer d’autres alliances, partenariats, notamment avec la Russie que nous réclamons pour nous aider à la résolution de la crise», ont fait savoir à haute voix, les orateurs. Selon eux, rien n’empêche le Mali de nouer d’autres partenariats pour se faire aider. Mais, ils ont tenu à tout clarifier àAssimiGoïta et à son gouvernement. « Nous soutenons sans réserve le colonel AssimiGoïta et son gouvernement à condition qu’ils restent sur la bonne voie. Dans le cas contraire, ils subiront les mêmes traitements que les présidents Bah N’Daw et Ibrahim Boubacar Keïta. Comment comprendre que la France aide le Mali depuis 9 ans dans sa guerre, qu’elle est notre première partenaire et qu’elle soit la première à demander que le Mali soit sanctionné par les Nations Uniesaprès l’évènement du 24 mai dernier? », s’interrogent les orateurs. Pour terminer, ils ont invité les autorités à rester derrière le peuple pour libérer le pays de la domination, de la recolonisation du Mali par la France.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain- Mali