Selon un fouineur, pour faire plaisir à certains syndicats dont le SYNTADE (qui regroupe entre autres la Douane et les services comme l’ANPE) et certainement, pour bien d’autres raisons qui ne nous sont pas connues, IBK avait fait relire les textes qui ont créé l’OCLEI, quelques semaines après la prestation de serment de ses membres. Résultats, la structure a existé sans texte, sans budget et sans siège pendant plusieurs mois. Également, la plupart des fonctionnaires des services dits de l’assiette, essentiellement du secteur de l’économie et des finances (Trésor, Impôts, Budget, Domaines et Douanes), les élus comme les députés, visés par l’obligation de déclaration des biens par les premiers textes, en ressortent exemptés. Le Boubouni national du haut de l’administration malienne avait refusé de s’y soumettre.
C’est ainsi que l’Office a dû imaginer une nouvelle stratégie, visant à contourner ce «deal» entre Bourama et les syndicalistes dont la lutte était portée par l’UNTM avec le lancement d’un numéro vert. Plusieurs fonctionnaires des services de l’économie et des finances ainsi que du développement social sont épinglés (espérons que le changement de régime va permettre de mettre en application tout ce que les textes prévoient pour saisir leurs biens et les restituer à l’État. On parle quand même de plusieurs dizaines de milliards !)
Si l’OCLEI a survécu aux manœuvres de sabordage de ses actions entreprises par le Boubouni national et son cabinet ainsi que par l’UNTM et les trois premiers épinglés et autres relais dans la presse malienne, il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de revenir à ses textes d’origine. Il s’agira ainsi de donner une plus grande marge de manœuvre à la structure à défaut d’aller à une fusion de toutes les structures similaires comme le BVG, la CASCA, la CENTIF et le CGSP.
Source : INFO-MATIN