Le 13ème Forum germano-africain de l’énergie (www.EnergyAfrica-Forum.com) ouvrira la voie aux entreprises allemandes et africaines ainsi qu’aux entreprises publiques pour élargir nos liens économiques, conclure des accords, créer des emplois, lutter contre la pauvreté énergétique et utiliser le savoir-faire allemand pour stimuler la croissance africaine. L’industrie de l’énergie africaine sera à Hambourg les 27 et 28 mars 2019 pour ce dialogue organisé par Afrika-Verein der Deutschen Wirtschaft.
La production de GNL en Afrique est en hausse et devrait changer la dynamique énergétique mondiale. L’Afrique du Sud est en voie de devenir un producteur de GNL, tandis que le Congo, le Cameroun, la Tanzanie, la Guinée équatoriale, le Ghana, le Mozambique, le Rwanda et le Soudan continuent de montrer des progrès en tant que marchés potentiels pour le GNL. Les entreprises allemandes disposant de la technologie appropriée ont ainsi un avantage immédiat d’investir et d’exécuter des contrats dans des projets énergétiques en Afrique.
Les producteurs de gaz africains peuvent devenir fournisseurs de gaz sur le marché allemand a une échelle que personne n’ose encore imaginer, notamment due aux séries de découvertes de gaz en Afrique et de projets en cours qui vont redéfinir le marché du gaz. Si l’Allemagne n’agit pas rapidement, elle court le risque de faire face à la concurrence venue d’Asie et d’autres marchés européens. Les Africains, par le biais d’initiatives telles que le GNL Pour l’Afrique (LNG 2 Africa), se disputent déjà ces mêmes ressources.
L’énergie est encore un domaine dans lequel les entrepreneurs allemands peuvent réaliser des bénéfices considérables en énergie et en pétrochimie. Les entreprises allemandes et africaines doivent faire partie intégrante de la stratégie de diversification de l’Afrique. Cela sera rentable des deux côtés.
Dans ce contexte, le 13ème Forum germano-africain de l’énergie réunira une liste très prestigieuse de participants africains, notamment des ministres d’Afrique du Sud, Nigéria, Angola, Maroc, Ghana, Sierra Leone, Soudan du Sud, Guinée équatoriale, Gambie, Burkina Faso et Somalie. Les gouvernements et les entreprises africaines auront une occasion unique de se faire connaître et de discuter des accords avec de grandes entreprises et investisseurs allemands et européens tels que ABB, Siemens, Allianz, Voith, Lucas Nülle, Inzag, Gauf Engineering, Andritz ou Tractebel notamment.
Alors que la plupart des affaires en énergie en Afrique sont entreprises par les plus grandes entreprises allemandes et africaines, ce sont les PMEs et les start-ups qui sont les entreprises réellement capables de créer de la valeur et des opportunités au sein du secteur. L’Allemagne est le premier pays entrepreneur d’Europe, et c’est le bon moment pour les start-up allemandes de fournir des solutions énergétiques à une Afrique en pleine croissance, tout en s’assurant de généreux bénéfices.
Organisé sous le thème « Réaliser et financer la révolution énergétique en Afrique », le forum mettra en évidence les domaines les plus prometteurs en matière de possibilités d’investissement et de coopération énergétique entre les entreprises allemandes et africaines, notamment les systèmes énergétiques intelligents, la valorisation énergétique des déchets, les énergies renouvelables, les systèmes hybrides et le financement des projets énergétiques.
« Les pays africains doivent continuer à créer un environnement favorable pour les investisseurs allemands. C’est essentiel pour les entrepreneurs et pour la création d’emplois. L’Allemagne est un partenaire essentiel pour l’Afrique, et la technologie et le savoir-faire allemands seront essentiels pour relever les défis énergétiques de l’Afrique », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie.
« Les entreprises allemandes sont des leaders mondiaux dans les énergies renouvelables, les solutions off-grid, la conversion du gaz en électricité et le développement d’infrastructures énergétique, en particulier dans les domaines du transport et de la distribution. Attirer de nouveaux investissements allemands en Afrique sera très bénéfique pour répondre aux besoins en capital et en infrastructures et pour promouvoir les transferts de technologie et de compétences », a ajouté NJ Ayuk.
Les délégués africains bénéficient d’un prix réduit spécial et la Chambre encourage tous les membres et partenaires de son réseau à participer et à rechercher des opportunités avec des entreprises allemandes pendant le forum. Plus d’informations peuvent être trouvées à www.EnergyAfrica-Forum.com.