L’Envoyé onusien, Bert Koenders, a annoncé vendredi qu’il visait en 2014 l’instauration d’un dialogue inclusif autour des ‘’vrais problèmes » qui ont été à la base de la rébellion touarègue au Mali.
»En 2014, nous allons accroitre nos efforts pour encourager… les pourparlers inclusifs auxquels se sont engagés » le gouvernement et la rébellion, a déclaré Koenders dans son bilan des six premiers mois de présence onusienne au Mali.
Composée des forces de 31 pays, la Mission de stabilisation au Mali a été officiellement mise en place le 1er juillet 2013 sur la base de la résolution 2100 adoptée le 25 avril 2013 par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le déploiement de la Mission a été précédé d’un accord préliminaire prévoyant le désarmement/cantonnement des rebelles touaregs, l’ouverture d’un dialogue inclusif et le retour dans le giron de l’Etat de la ville de Kidal que les rebelles touaregs considèrent comme leur fief.
Mais sept mois après la signature de cet accord, le 18 juin à Ouagadougou, et six mois après l’arrivée de la force onusienne dans le pays, aucune arme n’a été déposée et aucun cantonnement opéré.
Bert Koenders a déploré cet état de fait et réaffirmé la détermination de sa Mission à appuyer le processus de cantonnement/désarmement et à accélérer le retour des institutions de la justice dans l’ensemble des régions Nord.
L’Envoyé spécial a aussi évoqué l’appui onusien (aux plans sécuritaire, politique et humanitaire) qui a entre autres permis le bon déroulement des scrutins présidentiels et législatifs et le retour à la ‘’normalisation » de la situation dans le nord.
Ces progrès ont été obtenus en dépit de nombreuses attaques dont a été cible la Mission onusienne et qui ont fait quatre tués dans les contingents sénégalais et tchadien ainsi que de nombreux blessés, a enfin déploré Bert Koenders.
Source: starafrica