Le candidat de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) aux dernières élections présidentielles Soumaïla Cissé caracole, seul, en tête des législatives tenues à Niafunké. Il est loin devant ses poursuivants immédiats, selon les premiers résultats provisoires, à telle enseigne que la victoire lui est admise dès le premier tour avec plus de 62% de voix. Pouvait-il en être autrement ?
Il est, en tout cas, selon nos informations, admissible, dès le premier tour. Il a écrasé l’opposition à Niafunké om il était candidat.
Le constant général dans le vote du dimanche dernier est que les chefs de partis politiques se sont abrités derrière des alliances contre nature pour sauver leur tête comme dans un dernier baroud d’honneur. Même là, à l’exception d’Amadou Amion Guindo en ballotage favorable sur une liste ADEMA-MIRIA-CODEM, à Sikasso, c’est la descente aux enfers pour les autres chefs de partis politiques. Comme quoi, une bipolarisation du microcosme politique malien s’impose.
Pour Soumi, cette élection à l’Assemblée n’est point une surprise. Car l’homme a prêté une attention particulière à la ville paternelle. Pour preuve, les habitants de Niafunké regardent la chaîne panafricaine Africable depuis les confins du désert malien grâce à Soumi. Ils ont de l’eau potable à portée de main et la localité est aujourd’hui électrifiée en raison des travaux réalisés par un de ses dignes fils.
Joint par nos soins aux environs de 00 heures 30 minutes, lundi, l’enfant de Niafunké est formel : « Au regard des chiffres, je crois que nous passons au premier tour ». Cette victoire n’est pas usurpée pour qui connaît la campagne méticuleuse qu’il a menée et son attachement à sa ville paternelle. Aussi, cette victoire est méritée parce que Soumi doit mériter de la patrie compte tenu de tout ce qu’il a fait pour le Mali. De la CMDT à l’ACI en passant par le secrétariat général de la présidence et le ministère de l’Equipement jusqu’à la Commission de l’UEMOA. Partout, l’homme a fait preuve d’une gestion responsable et rigoureuse.
Patriote, Soumi s’est toujours investi pour son pays. Il ne dit jamais non et ne rechigne jamais devant l’énormité de la tache. Sa stratégie consiste à aller toujours de l’avant. Il faut s’attendre à le voir relever le niveau de l’hémicycle à travers des débats fructueux et constructifs.
Autre satisfaction, c’est le « Takokélen » de l’URD à Djenné.
A Ségou, Maître Mountaga Tall du CNID et Dramane Dembélé de l’ADEMA doivent cravacher dur pour venir à bout d’une solide alliance avec en tête le RPM.
Il faut enfin croire que les électeurs sont exaspérés par le double langage tenu par les responsables politiques qui, une fois élue, deviennent inapprochables.
Issiaka Sidibé