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Législatives 2020 : l’équation des nouvelles régions

S’il  n’y a plus de mystère sur les dates des élections législatives, prévues pour le 29 mars et le 19 avril 2020 sur toute l’étendue du territoire malien, le cas des nouvelles régions administratives, notamment  Taoudéni et Ménaka en plus des cercles d’El -Moustarat et d’Achibogho dont l’organisation territoriale a été adoptée par le gouvernement en Conseil de ministres, irrite la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) qui conditionne sa participation à la diligence d’engager le processus de la réorganisation territoriale et au nouveau découpage administratif. Une équation qui s’ajoute à d’autres.

En effet, dans un communiqué en date du 25 janvier 2020, la CMA fait savoir qu’elle ne peut participer, dans les conditions du calendrier actuel, à des élections dont le collège est déjà convoqué pour le 29 mars et le 19 avril 2020 (respectivement pour le Premier et le second tour).

« La CMA réaffirme que sa participation reste sous réserve de la diligence d’engager le processus de la réorganisation territoriale et du nouveau découpage administratif, la prise en compte et en charge dans le prochain processus électoral des régions de Taoudéni et de Ménaka en plus des cercles d’El Moustarat et d’Achibogho dont l’organisation territoriale a été adoptée par le gouvernement en Conseil de ministres », rapporte ledit communiqué.

Une équation qui vient s’ajouter à une autre, quand on sait que la réussite de ces législatives hautement déterminantes, se tiennent à un moment où tout est à la fois « urgence ».

En réaction à cette correspondance de la CMA, le Secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Adama Cissouma, a tenu à placer les choses dans leurs contextes : « Je précise un peu les contours de cette organisation, en précisant qu’il y a des cas spécifiques de deux cercles à Kidal et un cercle à Gao, c’est Achibogo et Almoustrat. Les cercles sont créés par la loi, mais on n’a pas identifié les communes qui constituent ces cercles. On ne peut donc pas établir de liste électorale pour le moment, puisque ces cercles sont issus d’autres cercles desdites régions».

En tout cas, si la tenue des législatives, avant le 2 mai 2020 telle que recommandée lors du Dialogue national inclusif (DNI), l’autre défi pour le gouvernement, non le moins, sera d’organiser des élections apaisées, crédibles, transparentes et moins contestables, car quoi qu’il en soit, il y aura toujours des perdants qui auront à dire quelque chose.

Ousmane Tangara

Source: Bamakonews

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