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L’économie du Ghana progresse de 4,2 % au premier trimestre, dépasse les estimations

Les industries de services ont tiré la croissance avec une expansion de 10,6 % La médiane des estimations de l’enquête Bloomberg était de 2,6 % de croissance

Les industries de services ont tiré la croissance avec une expansion de 10,6 %
La médiane des estimations de l’enquête Bloomberg était de 2,6 % de croissance

Le produit intérieur brut a augmenté de 4,2% au cours des trois mois se terminant en mars par rapport à l’année précédente, contre une croissance de 3,7% au trimestre précédent, a déclaré mercredi le statisticien du gouvernement Samuel Kobina Annim aux journalistes dans la capitale, Accra. La médiane des estimations de quatre économistes dans une enquête de Bloomberg était pour une croissance de 2,6 %.

Les services ont augmenté de 10,1 % au cours du trimestre, contre 7,6 % au cours des trois mois précédents, tirés principalement par les sous-secteurs de la santé et de l’éducation. L’agriculture a progressé de 4,8 %, contre 3,6 %, grâce à la hausse de la production de cacao. L’industrie s’est contractée de 3,2 %, après une contraction de 1 % au trimestre précédent.

Le secteur pétrolier et gazier, l’une des principales sources de devises du Ghana, s’est contracté de 16% au cours du trimestre, a déclaré Annim.

Le cedi a peu changé à 11,3375 pour un dollar à 10h30 à Accra, tandis que le rendement des obligations en dollars du Ghana venant à échéance en 2032 a baissé de 15 points de base à 24,4%.

L’approbation par le Fonds monétaire international d’une facilité de crédit prolongée de 3 milliards de dollars pour le Ghana, avec un décaissement immédiat de 600 millions de dollars, devrait contribuer à soutenir la croissance au cours des prochains trimestres. La nation ouest-africaine a demandé le renflouement pour reconstituer ses coffres qui ont été épuisés par des années de dépenses excessives et les retombées de la pandémie de coronavirus et de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Le Ghana a entamé une restructuration de sa dette en décembre pour se qualifier pour le programme du FMI. Le gouvernement, qui a restructuré 87,8 milliards de cedis (7,7 milliards de dollars) de dette intérieure, se prépare maintenant à des pourparlers « très durs » avec les détenteurs d’euro-obligations dans les mois à venir, a déclaré dimanche le ministre des Finances Ken Ofori-Atta. Le Ghana a interrompu les paiements sur la majeure partie de sa dette extérieure en décembre.

Le programme du FMI contribuera à restaurer la confiance des investisseurs dans l’économie et envoie un message positif aux partenaires commerciaux et aux créanciers du Ghana, a déclaré le président Nana Akufo-Addo le mois dernier.

intellivoire

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