Iyad Ag Ghaly veut règner en maitre sur le Nord Mali et ne tolère aucune rébellion de la part de ses sujets.
Celui qui s’oppose à ses volontés est immédiatement neutralisé. Son arme favorite : la violence, il n’hésite pas à y recourir en faisant couler le sang des Maliens.
Cette menace n’épargne pas les acteurs de la CMA qui disposent d’une marge de manœuvre restreinte par crainte de représailles du vieux terroriste.
Ag Ghaly ne veut pas de la paix au nord du Mali, son ambition c’est le pouvoir à tout prix, pour continuer ses trafics et asseoir son autorité qu’il impose à tous par la force. Malheur à celui qui veut s’opposer à Ansar Dine, il sera irrémédiablement exterminé !
Connaissant les agissements de ce tyran, l’attitude ambigüe des acteurs de la CMA est dictée par la crainte de finir comme l’un des interlocuteurs privilégiés de l’époque : Cheikh Ag Aoussa. Celui-ci en voulant collaborer avec les forces internationales pouvait devenir une figure importante du processus de paix mais surtout le rival d’Ag Ghaly . Il n’a pas survécu.
Le résultat est que l’accord de paix traine, les acteurs de la CMA avancent à reculons, freinant ainsi les avancées de l’APR par crainte de provoquer le courroux du vieux terroriste.
Ces responsables doivent choisir leur camp, ne pas rester les pantins de ce cruel marionnettiste pour enfin mettre en œuvre les moyens nécessaires à de vraies avancées.
Le peuple malien est impatient de retrouver la paix, il n’en peut plus d’attendre, il ne veut plus supporter les hésitations des leaders de la CMA.
Idrissa Khalou
La rédaction