Le terrorisme Boko Haram qui sévit dans le nord-est du Nigeria “devient une menace croissante non seulement contre la paix et la sécurité du Nigeria, mais aussi pour toute la région, y compris le Cameroun, le Tchad et le Niger”, a martelé lundi l’Union européenne (UE).
Dans un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion ministérielle à Bruxelles, les chefs de la diplomatie des 28 ont insisté sur l’importance d’une “réaction urgente et globale”, afin d’empêcher Boko Haram de poursuivre des actes terroristes et criminels. Ils ont condamné les violences et les atrocités commises par Boko Haram contre des civils, dont des femmes et des enfants.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont appelé à cette occasion les pays affectés par le terrorisme Boko Haram à intensifier de manière urgente la coopération et la coordination. Ils ont salué la récente assistance de l’armée tchadienne aux forces camerounaises déjà mobilisées dans le combat contre Boko Haram. Ils ont aussi exprimé le soutien à la décision des Etats de la région, appuyés par l’Union africaine (UA), de déployer une force multinationale.
Le Conseil des affaires étrangères de l’UE s’est engagé à soutenir la région avec tous ses instruments, en particulier à “aider les pays concernés à renforcer leurs propres capacités à relever les défis, dont les causes essentielles de la radicalisation et des violences”, en encourageant la coopération intergouvernementale entre eux.
Les ministres ont réaffirmé leur détermination à aider le Nigeria ainsi que d’autres pays affectés par le terrorisme Boko Haram à promouvoir le développement économique substantiel dans la région du lac Tchad, à lutter contre la corruption, à répondre aux besoins des populations en éducation et en soins médicaux.
SOURCE : Xinhua