Le coq objet du litige vit à Saint-Pierre d’Oléron, sur l’île touristique d’Oléron sur la côte ouest française, où ses “cocoricos” dès l’aube agacent ces propriétaires d’une résidence secondaire voisine.
Son histoire a suscité nombre de réactions en France dont celle de Bruno Dionis du Séjour, maire de Gajac (sud-ouest), 400 habitants, qui a annoncé vouloir faire classer les bruits de la campagne française au “patrimoine national”.
Un solution à l’amiable impossible?
La propriétaire du gallinacé, Corine Fesseau, s’est affirmée jeudi matin à Rochefort ouverte “à tout dialogue dans la mesure où on ne m’agresse pas”. Les plaignants, qu’elle ne “connaît pas, ont fermé la porte à tout” avant le procès, a-t-elle néanmoins accusé. Son avocat Me Julien Papineau a également assuré devant la presse avant l’audience qu'”aucune conciliation n’avait été possible”.
Me Vincent Huberdeau, pour les plaignants, a affirmé au contraire que ses “clients ont écrit au maire de Saint-Pierre-d’Oléron, Christophe Sueur, pour trouver une solution amiable. Ils ont cherché la conciliation. Ils réclament la paix et la tranquillité. Ce sont des retraités. Monsieur était agriculteur. Ils veulent simplement que le coq soit enfermé la nuit. Il s’agit d’un lotissement, nous ne sommes pas à la campagne”, a-t-il ajouté.