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Le président du PIDS, l’ex-ministre Daba Diawara face à presse : “La gouvernance actuelle ne peut pas relever les défis auxquels le pays fait face”

En vue de se prononcer sur les questions d’intérêt national, le parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité (PIDS), avec à sa tête son président, l’ex-ministre Daba Diawara, a animé le samedi 22 août, une conférence de presse au cours de laquelle il a réaffirmé son appartenance à l’opposition démocratique et républicaine. Cela, soutient Daba Diawara, eu égard à la mauvaise gouvernance du régime actuel et à son incapacité de solutionner les problèmes qui secouent le pays. Les responsables du PIDS ont saisi l’occasion pour faire part de leur projet de célébrer le centenaire du président Modibo Kéita à travers une série d’activités dont des colloques.

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La rencontre a enregistré la présence des représentants de certains partis amis dont Iba N’Diaye de l’URD et Djibril Tangara de la FCD. Selon le président du PIDS, la gouvernance actuelle ne pourra pas relever les défis énormes auxquels notre pays fait face aujourd’hui et qu’une autre gouvernance capable de fédérer sincèrement l’ensemble des compétences du pays est possible. A l’en croire, la gestion des scandales dans l’acquisition de l’avion présidentiel et des équipements militaires, ainsi que l’achat de l’engrais hors norme n’est pas de nature à créer un climat de confiance et de sérénité dans le pays.

Dans une déclaration liminaire lue par le secrétaire général du parti, Sory Dembélé,  le PIDS s’est incliné devant la mémoire des victimes (civiles et militaires) tombées sur le champ de l’honneur lors des conflits armés que notre pays a connu avant de prier pour le repos éternel de leur âme. Il a, par ailleurs, condamné sans réserve les agressions barbares et autres complots de déstabilisation dont notre pays est victime. En outre, il a exhorté le gouvernement à poursuivre l’œuvre de reconstruction de l’armée malienne afin qu’elle soit en capacité d’assurer, elle-même, sa mission de défense du territoire et de sécurité des personnes et des biens.

Cependant, le PIDS estime que le mandat actuel des forces étrangères qui se résume au maintien de la paix est inadapté et doit être impérativement revu. Selon les responsables du parti, la présence prolongée de ces forces dans notre pays constitue un indicateur négatif et économiquement non incitatif pour les gros investisseurs privés qui préfèrent ne pas prendre de risques.

Dans la même déclaration, le PIDS réitère ses réserves sur l’accord pour la paix et la réconciliation nationale et estime que sa mise en œuvre nécessite une extrême prudence pour sauvegarder notre  nation.

Concernant la tenue des élections municipales prévue le 25 octobre prochain, le PIDS estime que le gouvernement ne tient pas compte de certaines dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation qui prévoit des reformes au cours de la période intérimaire pouvant aller de 18 à 24 mois.

Il était plutôt pertinent de réfléchir à d’autres alternatives à la poursuite du mandat des élus et à la perspective des délégations spéciales. Le PIDS estime qu’il est bon de restaurer l’Etat d’abord sur l’ensemble du territoire national à travers le retour du commandement de l’armée et des services déconcentrés avant d’organiser des élections.

Ramata S KEITA

Source: L’Indépendant

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