Interpellé sur l’arrestation des leaders politiques au nom desquels la rencontre a été boycotté par la coalition partisane du 31 mars, Me Moustapha Cissé rappellera aux protestataires que les compétences de l’AIGE, en tant qu’autorité administrative indépendante, se limitent à «la gestion des opérations référendaires et électorales en République du Mali». A ce titre, l’AIGE, selon son président, ne saurait être porteur de quelconques revendications. La rencontre a été également l’occasion d’exprimer moult préoccupations en lien avec le fichier électoral, la date des élections ou le financement des partis politiques, des acteurs politiques et de la société civile.
Sur la tenue des élections, selon le président de l’AIGE, aucun calendrier n’est disponible pour le moment. Toutefois, rassure-t-il, tout est en train d’être mis en place pour que rien ne s’oppose au bon déroulement des prochaines échéances. C’est de cette dynamique que procède le toilettage du fichier électoral, l’opérationnalité des structures et démembrements de l’AIGE et l’élaboration de la nouvelle loi organique dont l’avènement est suspendu à son adoption par le CNT. Pour un processus électoral inclusif, transparent et apaisé, l’AIGE compte tenir son rôle et sa place dans le processus, ce en toute responsabilité, a laissé entendre son président.
Amidou Keita
Source: Le Témoin