Le Premier ministre, Chef du gouvernement, ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, a reçu en audience le mardi 13 juillet 2019, une délégation de l’Union des Chambres de commerce et d’industrie des pays du G5 Sahel (UCCI-G5), conduite par son président en exercice et président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie, Ahmed Babe Ould Eleya. C’était en présence du ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohamed Ag Erlaf.
Aux dires de ses initiateurs, l’Union des Chambres économiques du G5 Sahel, créée en août 2018 à Nouakchott en Mauritanie, se veut un véritable outil de développement économique pour les 60 millions d’âmes de l’espace sahélo-sahélien. C’est pourquoi, ils sont venus rendre compte au Premier ministre des résultats de la première réunion statutaire de leur organisation qui se tenait hier à Bamako et solliciter son appui en sa double qualité de Premier ministre et de ministre de l’Economie et des Finances, pour convaincre le Chef de l’Etat du Mali et ses pairs de la nécessité de reconnaître l’Union des Chambres économiques comme organe permanent du G5 Sahel. Et pour cela, ils souhaiteraient que la question soit insérée à l’ordre du jour du prochain Sommet du G5.
Le plaidoyer se fonde sur le principe que le G5 Sahel, créé à Nouakchott en Février 2014 par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, dans une perspective de mutualisation des forces afin de relever ensemble des défis communs liés à la lutte contre le terrorisme, a une vocation politique et militaire. Et qu’aujourd’hui plus que jamais, il a besoin pour atteindre ses objectifs, d’intégrer la dimension économique qui manque. Car, l’insécurité découlerait le plus souvent de la pauvreté.
Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé a salué une initiative qui selon lui, peut « aboutir au relèvement du niveau de vie des populations ». Mais, pour que l’Union des CCI fasse institutionnellement partie du G5 Sahel, il faut « des instruments adaptés ». C’est pourquoi, il a promis en temps opportun, d’en faire le plaidoyer auprès des Chefs d’Etat. Les mêmes qui, conscients qu’il faut apprendre à vivre et à travailler ensemble, à voir les opportunités plutôt que les difficultés, viennent de procéder à Niamey, au lancement de la phase opérationnelle de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC).
C’est sur une note d’optimisme que la délégation qui doit être reçue en fin de journée par le Chef de l’Etat, a pris congé du Premier ministre.
Primature du Mali