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Le nouveau président sud-africain augmente les impôts

Pour réduire le déficit, Cyril Ramaphosa a préféré alourdir la fiscalité plutôt que tailler dans les dépenses. La TVA passera ainsi de 14 % à 15 %.

Un pari risqué. Quelques jours après la prise de pouvoir du nouveau président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le gouvernement a présenté le 21 février son budget pour 2018. Celui-ci mise sur une augmentation des taxes pour réduire le déficit budgétaire et rassurer les marchés. L’annonce met un coup d’arrêt à l’euphorie qui a suivi la démission de Jacob Zuma, le 14 février, poussé vers la sortie par son propre parti, et rappelle à tous l’étendue du désastre économique qu’il laisse derrière lui : une croissance atone, un chômage touchant plus d’un quart de la population et un système public rongé par la corruption.

A peine nommé, M. Ramaphosa était parvenu à mettre tout le monde d’accord lors du très attendu discours sur l’état de la nation, en promettant une « nouvelle aube » à l’Afrique du Sud et en déclarant la guerre à la corruption. Sous les deux mandats de son prédécesseur, les affaires se sont enchaînées de manière presque ininterrompue, au point de miner durablement la confiance des investisseurs.

Mais, plutôt que de changer rapidement de ministre des finances, M. Ramaphosa a préféré envoyer le très décrié Malusi Gigaba, fidèle de Zuma, présenter le projet de loi de finances. Toujours tiré à quatre épingles, celui-ci a dévoilé aux députés réunis au Parlement du Cap un budget « difficile mais prometteur ».

Les marchés ont accueilli favorablement les nouvelles annoncesLa mesure la plus discutée est une augmentation de la TVA, de 14 % à 15 %. C’est la première fois que le gouvernement y touche depuis 1994 et la fin du régime de l’apartheid. Combinée à des ajustements dans les tranches d’imposition, cette hausse devrait permettre à l’Etat de dégager l’équivalent de 2,5 milliards d’euros. Afin de limiter l’impact sur les ménages les plus pauvres, des produits de base comme le riz, le maïs, les haricots ne seront pas imposés, et les allocations sociales seront revalorisées, a tenté de rassurer M. Gigaba. Tandis…

Le Monde

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