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Le MPR répond au pamphlet de Malick Touré: ‘’ il répète comme un perroquet…’’

Dans un pamphlet est intitulé «ANATOMIE D’UN ÉCHEC ANNONCÉ : QUAND LA VÉRITÉ RATTRAPE LE MENSONGE «, un certain Malick Touré s’attaque à la Transition. Donc le MPR a décidé de répondre point par point audit pamphlet de Malick TOURÉ contre Choguel Kokalla MAIGA, président du MPR, président du FSD, président du comité stratégique du M5-RFP et Premier ministre, et contre la transition malienne.

Tout d’abord, il est bon de savoir qui est ce Malick Touré ?  Ce monsieur était d’abord considéré avant 2018 comme l’un des plus fidèles compagnons de feu Soumaila Cissé, avant de le trahir avec ses autres comparses en 2019, quand ces derniers avaient décidé d’abandonner l’opposition pour rentrer au Gouvernement de IBK. En son temps, dans l’espoir d’être appelé à la soupe gouvernementale, le même Malick Touré s’était fendu du même type de pamphlet au vitriol contre l’opposition politique et son chef de file, qui était alors considéré comme l’un de ses meilleurs amis. Malheureusement pour lui, le pouvoir ne lui a jamais fait appel.

Après avoir été oublié et jeté par tout le monde au bord de la route en 2019, le voilà qui se réveille en fin, en mai 2024, d’un long et cauchemardesque sommeil aujourd’hui, pour accuser Choguel, hurler avec tous les adversaires et les ennemis de ce dernier, chanter la même chanson et la même rengaine que tous les opposants à la Transition, lâches, masqués, cachés ou ouvertement hostiles. Ceux-ci comme on le sait, sont nombreux : hommes politiques, journalistes, agents doubles stipendiés, faux soutiens, «vacanciers», nouveaux «amis» de la Transition, membres de la 5ème colonne, militants de la 25ème heure, démagogues professionnels, escros, parvenus et opportunistes de tout genre. Tous jurent la main sur le cœur, que le Mali est leur seul souci. On se demande, qui est-ce qu’ils vont tromper ou manipuler encore ? Il est vrai qu’il est plus facile au manipulateur de réussir sa salle besogne, que de convaincre sa victime qu’elle a été manipulée.

Malheureusement, la manipulation se trouve être le sport favori de plusieurs Maliens depuis quelques années. Il y en a qui vivent de cette entreprise. C’est le cas de monsieur Malick Touré.

Pour convaincre ceux qui ne le connaissent pas, notamment certains militaires, il fait une « belle « analyse de la situation, avec comme finalité, salir et discréditer Choguel Kokalla Maïga.

Sauf que Malick ne sait pas que Choguel constitue un éternel problème pour tous les faux types : «si tu tombes sur lui, tu te blesses ; s’il tombe sur toi, tu es perdant pour tout le restant de ta vie». Par ce qu’il est toujours resté loyal dans les relations.

En parcourant le pamphlet de Malick Touré, on se rend nettement compte qu’il ne connaît rien de la réalité du M5-RFP, ni de ses origines, ni de sa lutte, encore moins de ses objectifs. Il répète comme un perroquet les thèses des adversaires de Choguel, ayant tous lamentablement échoué avant lui.

Comme nous l’avons dit, il ne connaît même pas l’origine du M5-RFP. Il ne le voit qu’à travers le prisme déformant de la propagande de l’ancien régime et des mysthificateurs de tous ordres, déjà tombés en disgrâce depuis belle lurette.

Malick Touré, et tous ceux du même acabit que lui, doivent savoir comprendre et accepter une fois pour toute, qu’aucun compromis n’était possible entre  le M5-RFP et l’ancien régime. Tous les tenants dudit régime, avaient déjà accepté, certains par loyauté aveugle ou parentale à IBK, d’autres par intérêts personnels, les troisième par naïveté, et en fin les derniers parce qu’ils ont choisi délibérément de trahir le Mali ( comme ce fut le cas de  Malick Touré) pour confier son sort, sa souveraineté,  son honneur, sa dignité et  son indépendance à des puissances étrangères.

Il s’agissait pour la fameuse et fumeuse Communauté internationale, dont le Chef de file est la France, de maintenir le Mali dans l’illusion, dans une situation de ni paix ni guerre pendant au moins 20 à 30 ans, en attendant qu’arrive le jour fatidique du réveil brutal des Maliens, qui n’auront que leurs yeux pour pleurer, et constater impuissants, avec amertume, la partition, de fait et de droit, du Mali. Entre temps, tous les acteurs actuels, y compris les traîtres à la Nation pour leurs intérêts personnels comme Malick Touré, auront tous disparu de ce monde. Ainsi, le tour est joué.

C’est ce scénario macabre et antipatriotique que Choguel a toujours refusé, y compris sous IBK.  Son alliance en 2018 qui se voulait stratégique avec Soumaila Cissé se justifiait parce que ce dernier était l’un des rares hommes politiques maliens qui avait une  analyse historique et patriotique des événements proche de celle du Choguel. Il s’était rallié à Soumaila Cissé, le sachant déjà perdant aux élections présidentielles de 2018, le Bureau Exécutif Central ( BEC ) du MPR peut en témoigner, pour des raisons stratégiques, et non pour une victoire immédiate, le « djéni ka gnimi «. Les opportunistes comme Malick Touré, eux, l’ont abandonné pour aller brouter dans le pâturage vert de la trahison. C’est plus tard que lui-même a compris et s’est rendu compte qu’il avait juste été utilisé pour fragiliser feu Soumaila Cissé.

La Constitution du 25 février 1992, à laquelle Malick Touré fait allusion, avait déjà montré à tous les patriotes ses limites et insuffisances objectives : deux Coups d’Etat, la destruction de l’Armée, la destruction et la désarticulation du système éducatif, la culture des antivaleurs dans la société,  la perte des 3/4  du territoire national et l’occupation militaire étrangère Mali, la perte de souveraineté, la perte de l’honneur et de la dignité du le Mali. C’est pourquoi le M5-RFP avait demandé, dès sa création, le passage à la 4ème République.

Choguel a plusieurs fois répété qu’il ne s’associera jamais à ceux qui ont délibérément vendu le Mali pour leurs propres intérêts, avec ceux qui soutiennent la corruption et les détournements massifs des fonds destinés à la Défense nationale, alors que les soldats et les populations meurent par milliers et n’ont même pas droit à une sépulture digne. Sur ce plan, sa position est connue de tous : catégorique, constante et honnête !

Les Partis politiques se sont eux-mêmes discrédités dans l’opinion publique. Avec acharnement, ils ont eu comme seul message et programme politique  : «Tout sauf Choguel», «Choguel est clivant «, «Choguel est un partisan de la dictature», «Choguel ne peut pas rassembler les Maliens « ( c’est-à-dire  que pour eux, il doit rassembler les voleurs et les propriétaires sans clarification, pour célébrer ensemble le festival des brigands ), « Il faut refuser et rejeter toute initiative qui vient de Choguel «, «Choguel est contre les acteurs du 26 mars»,  «les ANR sont les assises de Choguel, donc nous ne participerons pas», «Choguel n’est pas légitime» , etc.  Tous ces éléments de langage sont du reste élaborés pour eux par des officines hexagonales connues.  La preuve s’il en est besoin, lesdits éléments de langage sont repris en boucle par certains dirigeants et médias étrangers. Avec de telles attitudes subordonnées aux injonctions étrangères et de tels préjugés, comment monsieur Malick Touré veut que Choguel puisse rassembler des gens déjà braqués contre lui par l’extérieur.  Choguel et le M5-RFP, d’un côté, les tenants de l’ancien régime comme Malick Touré, de l’autre côté, étaient irréconciliables (surtout sur du faux !)

Quand le régime de IBK échoue et tombe le 18 août 2020, le lendemain le 19 août déjà les tenants de ce même régime voulaient de nouveau conduire le Mali. Vers quelle direction et vers quelle destination ? Eux seuls et leurs complices le savaient ! Peut-être pour faire du IBK sans IBK? Ils voulaient certainement, avec l’appui de certains militaires, réaliser «Une Révolution de Palais»!  Les Maliens analysent, examinent et comprennent tous les doubles jeux ! Mais, ils sont patients et savent attendre voir la suite !

Quand la Rectification de la trajectoire de la Transition également survient le 24 août 2021, le lendemain  le 25 août 2021, les mêmes tenants du régime défunt de IBK voulaient, encore une fois de plus, s’appuyer sur leurs pions et autres «vacanciers» qui étaient déjà responsables sous la première phase de la Transition, pour bloquer les ANR et empêcher par tous les moyens l’avènement du Mali Kura. Ils voulaient se servir desdits pions pour orienter l’action gouvernementale. Choguel, naturellement, leur a barré la route. Il s’est mis à travers leur chemin apatride. Il s’est opposé avec détermination et suite, comme d’habitude, à toutes leurs velléités de subordination du Mali à la fameuse Communauté dite Internationale, à la France et à un retour en arrière à l’ordre ancien. Certains d’entre eux, avec le soutien actif de puissances étrangères, auraient voulu procéder immédiatement, sans préparation adéquate, à des élections pour ramener au pouvoir l’ancien système,  faible, corrompu et dissolu, subordonné et soumis à la Communauté Internationale et à la France, pour mieux préparer la partition du Mali.

Choguel a dit à qui voulait l’entendre qu’il n’est pas d’accord avec cette démarche lâche.

Si c’est cela que Malick Touré appelle «Choguel n’a pas pu rassembler la classe politique», il se trompe lourdement d’interlocuteur.  Choguel n’est pas de ceux qui sont complexés par le mot fétiche de «Rassembleur» sur du faux semblant.

Dans l’histoire de l’humanité, toutes les luttes progressistes réussies, ont besoin à un moment donné, d’être claires et comprises par le peuple dans toutes ses composantes. Le Mali ne fait pas exception.

Quant à la CEDEAO et son Médiateur, l’ancien Président du Nigéria, tout le monde, sauf Malick Touré et ses semblables, a très tôt compris qu’ils étaient à la solde de la France qui les téléguide à travers des injonctions. Quelle honte pour l’Afrique !

Concernant les différentes crises et dissidences au sein du M5-RFP, Malick Touré, parle savamment de ce qu’il ne connaît pas, comme tous les grands ignorants, mystificateurs et autres beaux parleurs et démagogues séducteurs du grin du quartier.

Pour sa compréhension, et celle de tous les «ignares triomphants» qui pensent tout connaître sans rien comprendre, nous lui répétons que Choguel a l’habitude d’éclairer régulièrement le MPR sur cette Alliance, dont certains membres et composantes visaient, chacun en ce qui le concerne, des objectifs divers et variés. Certains voulaient juste le départ du Premier ministre Boubou Cissé et le maintien de IBK comme Président de la République. D’autres, connaissant IBK, faisaient du bruit, l’insultaient ou le menaçaient juste pour avoir des places administratives ou de l’argent. Beaucoup de jeunes voulaient juste avoir une place au soleil ou de l’argent, leur niveau de conscience politique historique n’étant pas élevé ; ce sont les produits des 30 dernières années de «démocratie» (manipulation, argent facile, places, etc).  Pour eux, tout se résume à l’argent facile et aux places, pas de respect pour les aînés, pas d’idéal !

Apres la Rectification, d’éminents anciens membres du M5-RFP, voulaient purement et simplement rentrer dans une épreuve de force avec les partenaires militaires et devenir une opposition politique de facto.  Choguel s’y est fermement, catégoriquement et résolument opposé. Avant de quitter le bateau du M5-RFP, et former la première dissidence, beaucoup d’entre eux ont menacé directement en donnant à Choguel et à son Gouvernement, une durée de vie maximum de trois mois au plus. Ils ont boudé les ANR, ils ont refusé de participer à l’organisation de la grandiose et historique manifestation patriotique du vendredi 14 janvier 2022 pour dénoncer les sanctions de la CEDEAO contre le Mali.

Pour ce qui est de la dernière dissidence du M5-RFP, comme l’opinion publique a suivi leurs propres déclarations, les animateurs sont mus par des promesses qui leur ont été faites par ceux qu’on appelle couramment «les vacanciers» :  promesses de places de ministres, promesses de désignation comme membres du CNT,  promesses de payement d’arriérés d’argent par l’Etat, et même  promesse d’être candidat du M5-RFP à la prochaine élection présidentielle. Pathétique, et quelle honte pour des gens qui sont considérés comme de «grands responsables politiques»!

Dans cette entreprise mort-née, tous les citoyens le savent maintenant, ils sont soutenus par certains militaires, qui n’étaient nullement acteurs de la lutte du peuple pour le changement, n’y ont pris aucune part, n’ont pris aucun risque personnel pour l’avènement du Mali Kura, mais qui en ont plutôt bénéficié et ont profité largement du changement.

Comme vous voyez,  monsieur Malick Touré,  toutes les dissidences dont vous avez doctement parlé, sont loin des préoccupations véritables des Maliens,  qui aspirent d’abord et avant tout à la Sécurité contre le terrorisme, à la Justice,  à la Sécurité alimentaire, sanitaire, éducationnelle et, plus tard, à des élections véritablement démocratiques, dans un  pays unifié, stable,  dans un État souverain et indépendant.

Pendant que les FAMAS se sacrifient pour restituer au Mali son intégrité territoriale, sa dignité, sa souveraineté,  pendant que des  citoyens sont tués chaque jour par les terroristes, certains Maliens,  comme Malick Touré et certains dissidents du M5-RFP  (  première et deuxième  génération) circulent en grosses voitures ici à Bamako, sont en train de se bagarrer  comme des chiffonniers dans des luttes intestines pour le pouvoir, l’argent, les places à occuper, les candidatures à l’élection présidentielle. Quelle honte et une absence totale d’idéal et de dignité, du sens de l’histoire !

Abordant le livre de Choguel, «Le Mali…ma vie»,  dans son pamphlet, monsieur Malick Touré, comme à son habitude, et à l’instar de tous les adversaires de Choguel,  reste dans les invectives et déclarations fumeuses et malhonnêtes. Il n’apporte aucun démenti sur le contenu et sur  ce qui y a été affirmé.

Choguel n’est pas homme à trahir comme certains. Tout ce qu’il a dit de ATT et de IBK, a été dit de leur vivant dans les réunions régulières du MPR.

Il nous a toujours dit ce qu’il pense être les défauts et les qualités de chacun, comme tout humain; il nous a régulièrement expliqué aussi pour quoi il est resté membre de leurs  Gouvernements dans l’intérêt du pays. Et quand il n’était pas d’accord, il le leur a dit avec respect et courtoisie, et l’a dit aussi au MPR pendant les réunions du BEC. Il a toujours mis en exergue, quand c’est nécessaire, les qualités des uns et des autres, y compris dans son livre, que nous recommandons à Malick Touré de lire avant de critiquer le contenu qu’il ignore visiblement.

Choguel a été le premier et le seul homme politique à demander officiellement et publiquement de mettre fin à l’exil dakarois de notre ancien Président ATT; c’était le 10 décembre 2016 au Congrès du MPR. Il lui a rendu visite par deux fois à Dakar. Où était Malick Touré en cette période difficile pour ATT ? Où étaient ces personnes qui, subitement et sans scrupules, se réclament aujourd’hui  de lui, alors qu’ils l’insultaient, le calomniaient, se cachaient pour lui rendre visite à Dakar, le vilipendaient, l’accablaient de tous le maux et le rendaient responsable de tout ? Choguel en a d’ailleurs éconduit du siège du MPR en 2013, pendant la campagne électorale, en disant à ses interlocuteurs qu’il  ne permettra à personne de dénigrer notre ancien Président ; c’était devant d’éminents membres du MPR en réunion bilatérale avec un autre parti.

Le même raisonnement est valable quant aux relations entre Choguel et IBK. Leurs désaccords ont été portés à la connaissance du MPR depuis en  début 2016, avant sa sortie du Gouvernement le 07 juillet 2016. La rupture entre eux est intervenue à cause d’une différence d’interprétation de certaines clauses de l’APR signé le 15 mai 2015 à  Bamako. Malgré tout, Choguel a tenu à exprimer sa fierté à IBK ; il a rappelé opportunément dans son livre, les propos indignés et patriotiques, ce jour-là, de IBK face au double jeu de la France et au double langage du Secrétaire général Adjoint de l’ONU chargé des Opérations de maintien de la paix, le Français Hervé Ladsous, dans le dossier du Nord.

Hélas, plus tard, IBK s’est résigné à suivre les injonctions de l’étranger.

Contrairement à beaucoup d’acteurs politiques,  et de faux analystes qui font plus de la gesticulation intellectuelle pour  séduire et se faire remarquer notamment par les militaires, Choguel n’a jamais été opportuniste.  Quand il collabore avec  un Chef d’Etat, tout en respectant ce dernier comme Président,  c’est toujours par rapport à ses convictions et l’intérêt supérieur du Mali. Il a toujours respecté l’autorité du Président de la République, il lui a toujours dit la vérité, quand ce dernier accepte de discuter avec lui et de l’écouter. Mais, s’il n’est pas convaincu, il s’éloigne du pouvoir politique.

Pour l’information et la compréhension de tous les vautours affamés, Choguel n’a jamais accepté des postes politiques sous Alpha Oumar Konaré, pendant ses dix ans au pouvoir, malgré les multiples sollicitations et interventions de ses propres parents et amis proches du pouvoir. Il a par contre, toujours rempli consciencieusement les tâches techniques et  professionnelles que ses supérieurs hiérarchiques lui ont confiées, dans l’intérêt du Mali. Demandez à ses anciens collègues de la SOTELMA, et vous serez édifiés.

Ses camarades du MPR qui ont voulu jouer avec le pouvoir en place entre 1997 et  2001, ont dû quitter le parti faute de résultats pour eux.

Aux élections présidentielles de 2002, le slogan de campagne du candidat Choguel était : RESTITUER AU MALI SON HONNEUR, SA DIGNITÉ ET SA GRANDEUR. Le candidat ATT avait comme slogan de campagne : RETROUVONS CE QUI NOUS UNIS. Après les dix ans de destruction de l’Armée, de désorganisation du système éducatif malien, de division des toutes les composantes de la société malienne, Choguel ne pouvant être élu,  a convenu de commun accord avec Espoir 2002 qui comprenait également IBK et Mountaga Tall, de  soutenir ATT pour arrêter la dérive et la fragmentation en cours de la société malienne. Quand ATT a appelé Choguel au Gouvernement,  ce dernier a donné le meilleur de lui-même,  tout en attirant régulièrement l’attention du Chef de l’Etat, et de son parti le MPR, chaque fois que nécessaire, sur ce qu’il considère comme anomalies.

Malheureusement, ATT, vers la fin de son régime s’était laissé influencer par toutes sortes d’opportunistes, qui se sont mis à le vilipender dès qu’il a perdu le pouvoir. Choguel n’est pas de cette agence !

Pourtant, sous le pouvoir de ATT, à  son deuxième mandat, la gestion de Choguel a été auditée par deux fois : vérification de ses cinq ans  passés au Ministère de l’Industrie et du Commerce,  et sa gestion à  l’AMRTP de 2008 à 2011. Tous ces audits, pour normaux qu’ils soient, n’étaient pas initiés avec de bonnes intentions. Mais Dieu a tranché en faveur de la vérité !

Concernant la collaboration de Choguel avec le Président IBK, il n’est pas inutile de rappeler à Malick Touré et consorts qu’en 1999, quand il a été poussé hors de son parti,  quand tous l’ont abandonné sauf sa famille biologique, Choguel était le premier homme politique à le soutenir. Et plus tard, ils ont formé avec Mountaga Tall, à trois, Espoir 2002, qui a aidé ATT à devenir Président de la République du Mali.

En 2013, aux élections présidentielles,  le slogan de campagne de Choguel était: RESTITUER AU MALI SON HONNEUR ET SA DIGNITÉ. Celui de IBK était: LE MALI D’ABORD. Choguel, n’ayant pu arriver au deuxième tour de l’élection, s’est naturellement rallié à IBK, espérant le soutenir pour résoudre définitivement le problème de la rébellion et la question du Nord.

Choguel a été appelé au Gouvernement en janvier 2015.  Il faut rappeler que, IBK, dans un premier temps, a dénoncé le double jeu de la France lors de la signature de l’Accord d’Alger le 15 mai 2015. Dans un deuxième temps, il s’est résigné, et a décidé de se plier aux souhaits, injonctions et intérêts de la France,  et de tous ceux qui dans son entourage, le sachant déjà affaibli et malade, voulaient profiter de son pouvoir pour s’enrichir rapidement. Ils ont décidé, sur injonctions de l’extérieur, de faire tout ce que voudraient les chefs de la  rébellion et la Communauté internationale dirigée par la France.

Depuis cette période, Choguel était considéré comme un « SUBVERSIF « qu’il faut casser et humilier avant de l’éjecter du Gouvernement. Pour cela, il fallait  d’abord auditer sa gestion, ensuite le livrer à la vendict populaire à travers la presse aux ordres, avant de le poursuivre en Justice. A fin d’atteindre ce objectif, le pouvoir lui a envoyé quatre missions d’audit, dont deux sur sa gestion  à l’AMRTP ( 2008-2011 )  et deux missions sur sa gestion au Ministère de la Communication ( 2015-2016). Pour parachever la cabale, il fallait utiliser la Justice pour éliminer Choguel qu’on doit accuser de corruption et de détournements de fonds publics.

Heureusement que la Justice malienne a refusé d’être instrumentalisée.

Le divorce entre IBK et Choguel a commencé en début 2016, et sera consomé définitivement  en avril-mai 2016, lorsque le Ministre de l’Administration Territoriale, en complicité avec le Premier ministre,  et avec l’accord du Président IBK, à l’insu du Gouvernement, a décidé de livrer le Nord du Mali aux mouvements rebelles comme le voulait la France. Pour mieux imposer cette œuvre de trahison du Mali, le Premier ministre était allé jusqu’à présenter leur texte de compromission intitulé ENTENTE SUR LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES, au Conseil de sécurité de l’ONU. De retour  de New York ( USA ), suite à la protestation de Choguel,  le Gouvernement est remanié le 07 juillet 2016, et a vu le départ Président du MPR du Gouvernement.

A partir de cet acte de haute trahison,  le rapprochement entre IBK et Choguel était devenu impossible. Et c’est pourquoi aux élections présidentielles de 2018, Choguel a noué une alliance stratégique avec Soumaila Cissé. Ce choix a abouti, avec toutes les forces du refus de la disparition du Mali, à la création d’un vaste mouvement populaire et patriotique, dont l’objectif intermédiaire s’est réalisé le 18 août 2020, quand l’Armée, à travers l’action du CNSP, a parachevé la lutte du peuple malien portée par le M5-RFP.

Après une étape intermédiaire, où des «usurpateurs», et une kyrielle d’opportunistes, ont voulu confisquer la victoire du peuple et l’aspiration au changement des Maliens  en continuant à faire du IBK sans IBK, la Rectification de la trajectoire de la Transition est intervenue le 24 mai 2021.

Voici, monsieur Malick Touré,  la vraie chronologie des faits, et non celle racontée par les opportunistes, les «vacanciers» et autres militants de la 25ème heure du Mali Kura.

Quant au Mémorandum du M5-RFP du 24 mai 2024, signé par le Vice-président et Président par intérim du Comité Stratégique du M5-RFP,  Bouba Karamoko Traoré, Chargé de mission du Premier ministre, tout ce qui y  est écrit, était déjà connu au MPR, au FSD et au M5-RFP, auxquels le Premier ministre a loyalement et régulièrement rendu compte à chaque étape de la mission à lui confiée lors de son choix comme candidat au poste de Premier ministre. Choguel n’a jamais caché la vérité au M5-RFP. Il a cependant toujours demandé à ses camarades de donner plus de temps au Président de la Transition et ses compagnons, qui sont occupés prioritairement par la guerre de libération du Mali contre le terrorisme et les autres ennemis. Il avait demandé plusieurs fois, depuis plusieurs mois aux partenaires militaires ( depuis juillet 2023), en vain, une séance d’échange sur toutes les questions brûlantes de la vie de la Nation malienne.

Si le M5-RF, de guerre lasse, décide de rendre public son point de vue, à l’occasion de l’an III de la Rectification ( qui a été salvatrice pour le Mali ! ), 24 mai 2021-24 mai 2024, sur le chemin parcouru,  sur les acquis pour les renforcer,  les insuffisances pour les corriger,  qu’est-ce qu’il y a de plus normal ? Quoi de mauvais, de répréhensible ou criminel dans cette démarche,  plutôt responsable, entre partenaires condamnés à se respecter  et à cheminer ensemble, pour la survie du Mali ?

Pourquoi les gens comme Malick Touré,  et tous ceux qui sont malintentionnés,  ne parlent que des insuffisances décrites dans le document du M5-RFP, mais se taisent tous sur les acquis  positifs incontestables de la Transition ?

Nous savons, et sommes conscients qu’il existe au sein des organes de  la Transition, cette tendance de certaines personnes, civiles et militaires, ainsi que de certains médias, à minimiser coûte que coûte le rôle historique du M5-RFP et de Choguel Kokalla Maïga dans le processus de sensibilisation, de refus de la résignation, d’éveil des consciences, de la maturation politique des citoyens pour l’avènement du Mali Kura,  et pour préparer les conditions optimales qui ont  abouti à l’intervention des FAMAS  ( trahies par une certaine classe politique ! ). Mais l’histoire et Dieu barreront la route à toutes ces personnes, imposteurs de tout genre, qui se trouveront Inch Allah, du mauvais côté de la Grande Histoire du Mali.

Le Président de la Transition et son Premier ministre, continuent inlassablement, sans tambours ni trompettes, de travailler ensemble, côte à côte, de s’occuper des problèmes du Mali, dans le respect réciproque. Ils sont patients.  Ils continuent sereinement de chercher et trouver les solutions.  En un mot, le chien aboie, la caravane passe !

Monsieur Malick Touré croit mordicus, comme tous les nouveaux «amis» de la Transition, les adversaires masqués ou déclarés, les différents dissidents du M5-RFP qui se croyaient indispensables, que le sort de Choguel se décide dans les réseaux sociaux ? Il ne perd rien à attendre.

Bamako, le 1er juin 2024.

Moussa Diakité 

Vice-président du MPR 

Enseignant à la retraite.

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