Avec l’appui de sa tante Fifi Doucouré, le fiston national, Karim Keïta est en train de monter un peu partout des démembrements de son mouvement « Karim 2023 ». L’on se demande bien si comme l’indique le nom, ce mouvement n’est pas pour préparer la candidature de Karim Keïta à la présidentielle de 2023, c’est-à-dire après le second mandat de son pater. De toute façon, les ambitions sont affichées et les cadres du Rpm en sont avertis : le fils veut la place du père. Et rien de plus ! L’on comprend alors toute cette agitation sous le prétexte d’être un président de commission de l’Assemblée nationale dont les activités sont actuellement plus médiatisées que celles de toutes les institutions de la République réunies. C’est vrai que celui qui veut voyager loin ménage sa monture, mais aussi, il ne faut jamais confondre vitesse et précipitation. Tout comme ne jamais prendre des leurres pour des lueurs. Mais comme nous confie un jeune proche de ce mouvement : « Nous sommes dans la dèche. Si l’argent tombe on bouffe, mais on ne peut acheter nos consciences avec quelques billets de banque ».
Source: sphynx