La CMA, lors de la dernière réunion de son comité directeur dit avoir crée deux zones militaires dans la région de Gao. Suite à cette décision, la Coalition contre la partition du Mali «IGDAH – MALI TÈ TILA» disait être au regret de constater que ni l’État du Mali ni la soi-disant communauté internationale, encore moins Barkhane, MINUSMA et les FAMa n’ont porté la moindre déclaration ou démenti à ce sujet, alors qu’ils sont tous en ampliation de ladite décision.
Après cette déclaration de la coalition, l’État du Mali a réagi à travers le Ministère des Affaires Etrangères en invitant la médiation internationale à se pencher sur la question conformément aux dispositions des paragraphes 7 et 9 du pacte pour la paix au Mali et invite la CMA à réviser sa position.
Ce communiqué du gouvernement du Mali montre clairement son incapacité à faire quoique ce soit à l’encontre de la CMA, il fait donc appel à la médiation internationale. L’État a fait 7 jours sans aucune réaction, comme s’il était en attente d’un ordre venant de quelque part pour se prononcer là-dessus !
Les membres de la deuxième République du Mali (la CMA) n’ont pas pris du temps pour réagir au communiqué de la première république ( l’État). Elle s’insurge contre de telles allégations fondées sur des passions et sous la pression de la rue au détriment de la vérité du terrain et apporte un dementi formel à ce communiqué, quant à la nouveauté de la création de la zone militaire.
Cette « pression de la rue » pourrait faire allusion à la déclaration de la coalition contre la partition du Mali.
Dans son communiqué, la CMA rappelle que l’État du Mali à travers les FAMa ont maintes fois et de façon répétitive violé le cessez-le-feu en effectuant des opérations militaires et des patrouilles unilatérales procédant aux fouilles et aux arrestations des paisibles citoyens azawadiens dans des zones sous son contrôle.
Selon la coalition contre la partition du Mali « IGDAH-MALI-TE-TILA », le 20/09/2017 un arrangement sécuritaire a été signé pour que la Plateforme et la CMA gardent chacune ses positions datant du 23/05/2014.
Alors, la plateforme devrait réagir face à cette création de zones militaire faite par la CMA dans une zone qu’elle était censée contrôler. Son silence pourrait expliquer son approbation à cette décision de la CMA.
N’a-t-elle pas suffisamment d’hommes pour sécuriser la population de Gao ? Ou Veut-elle abandonner cette population ?
Pour rappel, plusieurs ministres se sont rendus à Kidal, la CMA a entrepris une posture de conquête juste après le départ de ces derniers ! Alors, qu’ont-ils dit entre eux ?
Abdoul Aziz O Diallo