Le tout nouveau ministre de la communication, chargé des relations avec les Institutions, porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré a convié le samedi dernier, les directeurs de publication, les blogueurs, les activistes et bien d’autres à un déjeuner de presse. C’était à l’hôtel Meava.
Face à ce beau monde, le ministre a expliqué la grave situation que vit notre pays, les attaques tragiques qui ont endeuillé le centre avec de multiples blessés. En ces moments de dures épreuves, il a invité ses convives à plus de professionnalisme, au respect de l’éthique et de la déontologie.
Ne voulant pas se transformer en professeur de journalisme, il dit avoir fait des constats, peu louables pour la profession. C’est pourquoi, il souhaite que les journalistes évitent les commentaires négatifs et reviennent aux fondamentaux, qu’ils respectent les règles établies dans le traitement de l’information. Avant d’inviter la presse à accompagner toute initiative allant dans le sens de l’apaisement et du retour au calme.
Le ministre persiste et signe « qu’il n’y a ni guerre ethnique, ni guerre religieuse au Mali. Pour lui, ce sont des éléments disparates, des communautés concernées qui sèment la désolation. On se demande même s’il n’y a pas des manipulations internes ou externes ? » Avant d’ajouter : « Ce qui est sûr, ce qu’il y a des attaques meurtrières au centre du pays. Le gouvernement s’emploie à y mettre fin. C’est pourquoi, il demande aujourd’hui plus qu’hier l’accompagnement de la presse pour rassembler, favoriser le retour de la paix.
Dans le contexte actuel, les journalistes doivent éviter de rapporter des messages de haine, de division, du rejet de l’autre. Nous devons, tous, travailler pour le vivre ensemble, la cohésion sociale et la concorde nationale ».
El Hadj Chahana Takiou
Source: Le 22 Septembre