Il est difficile d’imaginer le Mali rompre avec ses pratiques barbares, d’un autre âge. Même sous les yeux de la communauté internationale, les maliens n’hésitent pas à se lâcher et déverser leur haine anti-touarègue. Le racisme qui animent ces Maliens est tellement fort qu’ils ne savent pas se retenir… et ils sont tout fiers de faire preuve de force et d’arbitraire envers les personnes vulnérables !
L’armée malienne arrête et torture des civils touaregs.
Des leurs les ont convaincus de se rendre aux urnes et participer aux élections législatives maliennes qui ont eu lieu ce dimanche 24 novembre, plusieurs réfugiés avaient quitté le camp des réfugiés de Mberra en direction du cercle de Goundam où ils devaient voter. Des militaires malines ont arrêté nombre d’entre eux au village d’Aratane (commune de Gargando, cercle de Goundam). Torturées, dépossédées de leurs véhicules, les victimes ont été transportées vers la ville de Goundam.
Nous avons également appris que plusieurs transporteurs ont été dépossédés de leurs véhicules et maltraités par l’armée malienne.
Voilà ce que la France veut imposer aux populations de l’Azawad : un État qui tient à gouverner par la terreur et l’humiliation des blancs.
Kidal résiste malgré tout !
La population de Kidal a été nombreuse à manifester ce dimanche 24 novembre pour exprimer son rejet de la mascarade électorale malienne, une population qui n’est pas prête à accepter le retour des autorités maliennes dans la région malgré toutes les pressions notamment de la France et des Nations Unies.
Mascarade électorale boycottée…
D’autres endroits à travers l’Azawad ont boycotté la mascarade électorale malienne de ce 24 novembre. C’est le cas par exemple à Talataye (à 180 km environ à l’est de Gao) où les habitants, selon l’AFP, ont manifesté scandant des slogans favorables à l’indépendance de l’Azawad. Ces derniers auraient même, selon l’agence française qui cite une source militaire malienne, détruit les urnes empêchant ainsi le déroulement des élections.
Ceci est plutôt rassurant et montre que la population de l’Azawad, malgré la défaillance de l’élite politique la représentant, semble déterminée à se battre pour sa liberté et ne semble pas du tout prête à accepter le retour du Mali dans l’Azawad.