La question fait la UNE des débats dans la capitale malienne et sur les réseaux sociaux. Les autoritaires sanitaires ont annoncé deux cas de décès liés au COVID19 depuis le déclenchement de la maladie.
Les 25 cas confirmés, les 520 personnes-contacts identifiées inquiètent la population dont la majorité commence à prendre conscience de la situation.
Les recherches se poursuivent pour retrouver d’ autres personnes-contacts, a annoncé le département de la santé et des affaires sociales. Certes.
Mais aucune annonce n’a été faite des mesures prises par rapport aux corps des personnes décédées. Inhumés ou non, silence radio des responsables en charge de la gestion de la crise.
Que veut-on cacher exactement? Mieux vaut communiquer en toute transparence pour dissiper toute suspicion que d’entretenir des zones d’ombre.
Pour le moment, il revient à la population d’observer scrupuleusement les mesures d’hygiènes édictées par les autorités pour minimiser les risques: se laver les mains régulièrement (au moins 2, secondes), éviter de ses donner les mains, les embrassades, porte des cache-nez, utiliser le gel hydro-alcoolique, les gans, éternuer ou tousser dans le coude, éviter si possible le transport commun, les visites inutiles, etc. En cas de constatation des signes de la maladie (toux sèche, gorge sèche, essoufflement, etc.) contacter les services sanitaires.
CYRIL
Icimali