Face aux sanctions de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour l’une des premières fois, les autorités en charge de la Transition ont réagi avec un ton modéré. A travers sa réaction, le Gouvernement réitère sa volonté de « poursuivre le dialogue avec la CEDEAO » en vue de permettre la « tenue d’élections libres et crédibles dans les meilleurs délais et conditions d’organisation ».
Ayant compris qu’il n’y a aucune solution pour que les Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’organisation sous régionale acceptent la prorogation du délai des 18 mois de la Transition, les autorités de la transition semblent changer de fusil d’épaule. Lors de sa 3ème Session extraordinaire, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation sous régionale a, une fois de plus, déploré vivement l’absence de (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
Source: NOUVEL HORIZON