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Le Danemark va rapatrier sa centaine de soldats du Mali face au «jeu politique sale» de Bamako

La diplomatie danoise a annoncé le rapatriement de ses soldats déployés au Mali. Copenhague regrette «le jeu politique sale» des généraux au pouvoir à Bamako.

Danish Foreign Minister Jeppe Kofod during a doorstep with Ukrainian Foreign Minister Dmytro Kuleba at Christiansborg in Copenhagen, Denmark, Thursday, Jan. 27, 2022. Denmark’s foreign minister says the country will pull its small military force out of northern Mali after the West African country’s transitional government said no permission had been given for them to deploy there. Danish Foreign Minister Jeppe Kofod announced the pullout Thursday, following a briefing of parliament’s foreign policy committee. (Mads Claus Rasmussen/Ritzau Scanpix via AP)

Le Danemark a décidé de rapatrier sa centaine de soldats déployés au Mali en raison d’une nouvelle demande de la junte, a annoncé le chef de la diplomatie danoise. «Les généraux au pouvoir ont envoyé un message clair où ils ont réaffirmé que le Danemark n’était pas le bienvenu au Mali. Nous ne l’acceptons pas et, pour cette raison, nous avons décidé de rapatrier nos soldats», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Jeppe Kofod, après une réunion au Parlement à Copenhague. «Nous sommes là à l’invitation du Mali. Les généraux putschistes – dans un jeu politique sale – ont retiré cette invitation […] parce qu’ils ne veulent pas d’un plan rapide de retour à la démocratie», s’est-il insurgé.

Décryptage

La junte au pouvoir au Mali depuis le coup d’Etat de 2020 avait demandé lundi soir au Danemark de retirer ses troupes arrivées la semaine précédente dans le cadre du groupement européen de forces spéciales Takuba, au motif que ce déploiement était «intervenu sans son consentement». Le Danemark avait d’abord rétorqué être présent dans le pays à la suite d’une «invitation claire» du régime malien et vouloir «clarifier» la demande malienne. Le gouvernement malien de transition avait réitéré «avec insistance» sa demande dans la nuit de mercredi à jeudi.

Au Mali, les putschistes sont sous haute pression diplomatique et économique. Le net durcissement des sanctions économiques et diplomatiques adoptées par la Cédéao à l’encontre de Bamako est appuyé par Paris, Bruxelles et Washington.

Source: liberation

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