Lors d’une rencontre cruciale avec les organisations professionnelles et les faîtières du secteur privé à Bamako le 31 janvier 2024, le Premier ministre malien, le Dr Choguel Kokalla MAIGA, a annoncé la dissolution de l’Accord d’Alger, une décision qui résonne avec des implications et des motivations multiples.
Bamada.net-La décision, neuf ans après la signature de l’accord, a été justifiée par le comportement jugé problématique de la République sœur d’Algérie, chef de file de la médiation internationale. Le Premier ministre a souligné que cette mesure était le résultat d’un investissement politique et financier significatif sur une période de neuf ans. Malgré cela, le bilan de l’accord est considéré en deçà des attentes, conduisant à une décision qualifiée de “responsable, hautement patriotique et historique”.
Une autre cause de la dissolution de l’accord a été attribuée au comportement de la République d’Algérie en tant que chef de file de la médiation internationale. Le Premier ministre a critiqué l’accueil, sans consultation préalable, de citoyens maliens subversifs et poursuivis pour des actes de terrorisme lors du sommet de l’État algérien. Il a également dénoncé la présence de bureaux représentant des groupes signataires de l’accord devenus des entités terroristes sur le territoire algérien.
Le Premier ministre a accusé certains individus d’avoir collaboré avec des mouvements terroristes, notamment dans l’attaque du Bateau Tombouctou, entraînant la mort de centaines d’innocents. Il a affirmé détenir des preuves de ces collaborations, impliquant même des combinaisons avec des forces spéciales étrangères.
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Dissolution de l’Accord d’Alger : Une mesure patriotique selon le Premier ministre malien
Ladji Djiga Sidibé
Source: Bamada.net