La police mozambicaine a porté plainte contre Venancio Mondlane, un dirigeant de l’opposition, et le parti d’opposition Podemos, les accusant d’avoir incité à des troubles dans le pays, a rapporté mardi le journal mozambicain O Pais, citant le porte-parole de la police Orlando Mudumane.
La semaine dernière, le journal a rapporté qu’au moins 20 personnes avaient été blessées et plus de 370 arrêtées lors des manifestations qui ont suivi l’annonce des résultats des élections au Mozambique. La police de la République du Mozambique a engagé une procédure pénale contre Mondlane et le parti, les accusant d’avoir incité à la violence qui a dégénéré en pillage et en incendie criminel d’un commissariat de police à Chalaua, dans la province de Nampula, a déclaré le porte-parole de la police. Un policier aurait été tué et 21 autres blessés lors des affrontements.
Les autorités policières exigent également que Mondlane et les représentants du parti rendent un fusil AK-47 qui aurait été confisqué aux policiers lors des affrontements de Chalaua. Des élections générales ont eu lieu au Mozambique le 9 octobre, et les résultats préliminaires indiquent que le candidat du parti au pouvoir, le FRELIMO, Daniel Chapo, est en tête pour la présidence. Le candidat indépendant Mondlane a exprimé son désaccord avec les résultats préliminaires et a appelé à des actions de désobéissance civile à grande échelle.