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Le 11 majeur du Mondial

Inévitablement, au moment d’élire l’équipe-type de la Coupe du monde, l’Allemagne ne manque pas d’heureux élus même si l’Argentine, les Pays-Bas et la Colombie parviennent à glisser quelques représentants.

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Gardiens de but :

Pour véritablement trancher entre Manuel Neuer et Keylor Navas, il aura fallu attendre la finale victorieuse de la Nationalmannschaft. Dès lors, il devenait difficile de ne pas faire pencher la balance en faveur du premier nommé, même si le dernier rempart Costaricien aura réalisé des miracles en encaissant seulement deux buts en cinq matches (dont un penalty) et en terminant avec le meilleur pourcentage d’arrêts de la compétition. Mais il ne pouvait rien face à celui qui apparaît aujourd’hui comme le meilleur gardien du monde. En plus de réflexes étonnants pour un tel gabarit, le Munichois est en train de redéfinir les standards de son poste en jouant parfois comme un libéro derrière sa défense. Vif, très adroit dans les airs, doté d’une relance très sûre au pied, il aurait pu prétendre au sans-faute s’il ne s’était pas rendu coupable d’une sortie aussi musclée que dangereuse à l’encontre de l’Argentin Gonzalo Higuain.

Défenseurs :
Difficile de ressortir des arrières latéraux marquants lors de cette Coupe du monde, à l’exception notable de Philipp Lahm. Preuve en était les arrière-gardes des deux finalistes, qui faisaient la part belle à des défenseurs centraux excentrés, expliquant à la fois leur solidité mais aussi leur manque d’impact sur le plan offensif. Du coup, à l’image de la Juventus Turin, pourquoi ne pas évoluer à trois derrière. Seul défenseur axial nommé pour le titre de meilleur joueur de la compétition, Mats Hummels s’impose comme le patron à ce poste. Sans lui, l’Allemagne a clairement montré des failles face à l’Algérie en 8es de finale, ou lors de la seconde période de la demi-finale face au Brésil (même si les circonstances d’un match plié à la pause peuvent aussi être un début d’explication). En plus, offensivement, le joueur du Borussia Dortmund a inscrit deux buts, dont un ô combien important contre la France en quarts de finale (1-0).

A ses côtés, il est bien de promouvoir deux joueurs dont la notoriété est inversement proportionnelle à leur solidité. Le premier, Ron Vlaar, n’a plus vraiment l’âge, à 29 ans, d’être une révélation. Mais si les Pays-Bas n’ont pas encaissé de but lors de leurs trois derniers matches de la compétition, conservant ainsi leur invincibilité à défaut de décrocher leur place en finale, il n’y est pas pour rien. La seule erreur du joueur d’Aston Villa durant ce Mondial ? Son tir au but raté lors de la séance contre l’Argentine. Une Albiceleste qui aura pu s’appuyer sur un certain Ezequiel Garay. Annoncé depuis deux ans dans les plus grands clubs européens, Manchester United en tête, l’Argentin n’a toujours pas quitté Benfica. Mais au vu de ses performances au Brésil, notamment lors d’une finale où il a été brillant, il se pourrait bien que son avenir s’écrive rapidement ailleurs qu’à Lisbonne….

 

Milieux de terrain :
Au sein d’un milieu en losange, la pointe basse revient légitimement àJavier Mascherano. Après avoir souvent évolué au poste de défenseur central avec Barcelone ces dernières saisons, l’Argentin a renoué avec son premier amour et démontré, si besoin était, que les Blaugrana feraient bien de s’acheter rapidement quelqu’un pour épauler Piqué et permettre à l’Argentin de donner la pleine mesure de son talent dans l’entrejeu. Une statistique suffit à éclairer l’importance d’«El Jefecito» dans la récupération du ballon : 23, son nombre de tacles réussis lors de la compétition, ce qui le place en tête de la catégorie.

Dans le rôle des milieux relayeurs, autant se reposer sur les champions du monde Toni Kroos et Bastian Schweinsteiger. Deux joueurs qui n’arrivaient pas pourtant sur la lancée d’une saison extraordinaire sur le plan personnel, notamment le second qui sortait de plusieurs mois difficiles en raison de divers pépins physiques. Mais peut-être que leur temps de jeu un peu plus réduit avec le Bayern Munich leur a finalement été profitable. A noter qu’avec 135 ballons joués contre l’Algérie, Kroos a établi le record de cette édition 2014. Enfin, dans le rôle classique de numéro 10, James Rodriguez a pris une dimension supplémentaire lors de ce Mondial, que le Colombien a achevé meilleur buteur avec 6 réalisations. Il est même devenu le premier, depuis le Brésilien Rivaldo en 2002, à trouver les filets lors de 5 matches consécutifs.

Attaquants :
Elu meilleur joueur de ce Mondial 2014, Lionel Messi n’a cependant pas décroché la récompense dont il rêvait : le titre mondial. Sa finale aura été ainsi à l’image de sa compétition : inégale. Ce qui n’empêche qu’avec 4 buts inscrits et une passe décisive, il aura été le principal artisan de l’accession en finale de l’Argentine. Reste à voir combien de temps son occasion ratée en début de seconde période contre l’Allemagne le hantera…  Avant-centre totalement atypique,Thomas Müller n’en demeure pas moins d’une redoutable efficacité. Sans parler de sa régularité puisqu’il est devenu le 3e joueur de l’histoire (après son compatriote Miroslav Klose le Péruvien Teofilo Cubillas) à inscrire au moins 5 buts lors de deux Coupes du monde différentes. Et pour instiller un peu plus de piquant à cette ligne offensive, Arjen Robbensera chargé d’animer le couloir droit. Auteur de 3 buts, dont un purement exceptionnel après une course avoisinant les 40 km/h contre l’Espagne, le Néerlandais a trouvé le moyen de réaliser des prestations un cran au-dessus de celles réalisées en 2010, ce qui n’est pas rien.

 

source : figaro

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