Nous sommes en mesure d’affirmer que tout n’a pas encore été dit au sujet de cette prétendue opération d’achat d’avion et nous ne renoncerons jamais à continuer nos investigations à travers le réseau international dont nous disposons. En effet, des milliers de gens, éparpillés aux quatre coins du globe et dont certains occupent des positions stratégiques leur permettant de nous aider efficacement dans la collecte de l’information, continuent de nous faire confiance et nous encouragent.
Précisons que la transaction a été faite avec comme vendeur Akira investments limited, mais à travers sa filiale domiciliée à Road Town Tortola, en Virginie anglaise dans Les Caraïbes. On se demande ce que l’Etat malien fait avec des sociétés établies dans des endroits dont l’évocation rappelle les sociétés off-shore et les paradis fiscaux.
Sur les fiches de la FAA, l’administration fédérale américaine qui s’occupe des transports, à la place de l’adresse de la société Akira, notamment là où on demande l’indication de la rue, il faut se contenter d’un simple numéro de boîte postale. Boîte Postale 659, a-t-on indiqué. Coup dur pour un régime imbu de transparence !
La banque à travers laquelle s’est effectuée la transaction pour permettre l’annulation de l’immatriculation de l’avion aux Etats-Unis, s’appelle Wells Fargo Bank Northwest NA Trustee.
Elle se trouve au 260 N Charles Linbergh Dr, MAC : U1240-026 à Salt Lake city à Utah aux Etats-Unis d’Amérique. Le téléphone est 1-801-246- 7141 et le fax : 1-01-226-6142.. Nous les avons téléphoné, ils toujours sur répondeur , une voix de femme vous dit de laisser un message. Nous attendons toujours leur appel.
La procédure initiée par cette banque concerne bien le Boeing 737-7BC portant le numéro de série 30328 et précédemment immatriculé sous le numéro : N164RJ. Donc les références de Ladji Bourama Air Force One.
Seulement, il a été déclaré lors de cette opération d’extraction du registre d’immatriculation aux Etats-Unis, que c’est pour exporter l’avion vers le Mali. C’est avec surprise que les Américains découvriront par la suite que l’avion a été immatriculé à Aruba. Ce qui explique l’immatriculation P4-PRM. N’est-ce pas déjà du faux qui peut susciter une vive réaction des autorités américaines ? C’est une réelle source de contentieux !
Sphinx
