Le Premier ministre a échangé avec l’Association Sauvons le Fleuve Niger (ASFN), ce jeudi 7 novembre 2024, sur les enjeux de la préservation du dit cours d’eau. L’audience, tenue en présence du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mamadou Samaké, a permis de souligner l’importance de cette cause.
Thierno Mohamed Baldé, président de l’ASFN, a lancé un appel au Premier ministre concernant l’ensablement du fleuve, l’impact des activités humaines et les constructions anarchiques dans le bassin du Niger. Les discussions ont porté sur les perspectives de protection du fleuve. Dans ses études d’impact environnemental, l’ASFN a recensé plus de 4000 dragues et exploitations de graviers et de sable dans le lit du fleuve. L’association mène également des actions de sensibilisation pour interdire ces activités nuisibles sur les cours d’eau du Mali.
Le Président de l’association a insisté sur la nécessité de renforcer l’application de la loi en vigueur pour la protection du bassin du fleuve Niger. Il a aussi proposé de rendre opérationnelle une brigade du fleuve et de planifier des actions de sensibilisation et de renforcement des capacités pour encourager chaque citoyen à s’impliquer dans la protection du fleuve Niger.
En réponse, le Premier ministre a salué la démarche pragmatique de l’association et lui a assuré le soutien du gouvernement pour atteindre ses objectifs de protection du fleuve. Il a invité la délégation à formaliser ses recommandations dans un document détaillé qui sera étudié attentivement par le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développementdurable. «L’impact de votre travail pour le fleuve Niger est inestimable. Vous vous battez pour tout le Mali», a-t-il ajouté pour encourager les membres de l’ASFN, confirmant que la protection du fleuve est une priorité pour le gouvernement de la Transition.
Créée en 2016, l’Association Sauvons le Fleuve Niger (ASFN) s’est donné pour mission de contribuer au désensablement, de lutter contre les constructions anarchiques dans le bassin du fleuve et de préserver ce patrimoine commun.
CCRP