C’est sous ce titre tiré d’ailleurs du texte, que nous avions publié ce document qui en disait long sur le silence gardé depuis lors par l’Assemblée nationale en ce qui concerne la mise en accusation du Président ATT devant la Haute cour de justice. Mais nous savions que, malgré la clarté de ce texte qui a fait beaucoup de bruit au sommet du pouvoir où on a tenté de situer l’origine de «la fuite » qui a permis de rendre public ce texte, on était en train de manœuvrer car ATT était déjà, aux dires d’IBK, déjà mis en accusation. En effet, il l’a bien signifié à Jeune-Afrique, à l’occasion de l’interview accordée cet hebdomadaire dans le cadre de l’anniversaire du premier anniversaire de son investiture.
Et les archives sont encore là, plus que vivants, pour en dire long sur cette affirmation qui voulait que le Président ATT passe à la trappe parce que le Président IBK le veut, même si, au niveau des députés et surtout des membres de la haute cour de justice, on n’en était pas encore à ce niveau. Mais c’était suffisant pour révéler les intentions du locataire de Koulouba qui pense que s’acharner sur Att lui ferait gagner en estime de la part des populations qui ont eu le temps de le juger sur pièce et même de le comparer à ATT pour regretter. Et quand un régime en arrive à faire regretter celui qu’il a remplacé, cela veut dire qu’il n’est pas à la hauteur et doit chercher à s’améliorer au lieu de se justifier en essayant de charger leur prédécesseur.
C’est cela la logique de justice du Mali actuel, dans lequel on offre l’amnistie à des putschistes en toute violation de la Constitution qui fait du coup d’Etat un crime imprescriptible. Et on cherche à poursuivre la victime du coup d’Etat. L’histoire retiendra tout cela et nos enfants auront à apprendre dans les manuels d’histoire que ces incongruités ont u lieu dans leur pays. Mais sous l’ère de qui ? Question intéressante dont la réponse coule de source !
Puisque l’Assemblée nationale a inscrit dans son ordre du jour le cas d’Att en vue d’étudier sa mise en accusation devant la Haute cour de justice, nous publions de nouveau ces conclusions de la Commission ad hoc chargée de préparer les débats à l’Assemblée nationale et les Maliens pourront ainsi juger la pertinence du vote des députés par rapport à ce travail de la Commission et aussi et surtout…de la réalité des faits.
Source : journallesphynx