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L’arrêté qui condamne la chloroquine, possible remède contre le coronavirus

Un arrêté du 13 janvier 2020 classe sur les listes des substances vénéneuses la chloroquine, qui à cette date était présenté par les Chinois comme un possible remède contre le coronavirus. Une polémique dont on se serait volontiers passé

 

Le professeur Didier Raoult, chercheur atypique mais reconnu au niveau mondial, croit aux effets thérapeutiques de la chloroquine

Trop longtemps, Pasteur qui découvrait le vaccin contre la rage fut mis au ban de la communauté scientifique, avant d’être reconnu à sa juste place. En aurait-il été de même pour le professeur Didier Raoult, reconnu par les sommités de la médecine mondiale et qui prône l’utilisation de la chloroquine dans la lutte contre le coronavirus. Ce grand spécialiste aurait-il, comme Pasteur, été victime de la bien pensante médicale

Une piste prometteuse ignorée

La question se pose alors qu’on découvre que cette molécule, largement utilisée sous la forme de la vivakine dans la lutte contre le paludisme par des dizaines de milliers de voyageurs en Afrique, a été jugée peu crédible au début de janvier 2020, au point d’être classée comme une substance vénéneuse.

Cet arrêté fut pris à l’époque sous pression de l’ancien directeur de l’Inserm, Yves Levy, le mari d’Agnès Buzyn, alors ministre des solidarités et de la Santé du gouvernement d’Edouard Philippe. Lequel Yves Levy menait un combat personnel contre Didier Raoult.

Remarquons qu’alors la chloroquine avait été jugée possiblement efficace par des médecins chinois déja engagés dans la lutte contre la pandémie et dont les études partielles commençaient à parvenir en France.

Des résultats troublants

Autre circonstance troublante, ce médicament a été administré à Marseille, ces derniers jours, à de nombreux malades atteints par le coronavirus, dont plusieurs personnalités politiques comme Christian Estrosi, maire de Nice. Des résultats cliniques pour l’instant limités ont semblé montré que le remède pourrait être efficace, sous réserve d’autres essais thérapeutiques qui viennent d’être engagés au niveau européen.

Pourquoi si tard? Et pourquoi avec de telles réserves relayées par l’establishment médial lié au ministère de la Santé ou à l’Inserm et relayé par des « experts » auto désignés? Si la molécule contestée se révélait effectivement efficace contre le coronavirus, Agnès Buzyn et son mari devraient répondre des retards qui ont été constatés dans l’exploration médicale d’une piste prometteuse.

VOICI L’ARRETE PRIS PAR LE MINISTRE DES SOLIDARITES, AGNES BUZYN, LE 20 JANVIER
La ministre des solidarités et de la santé,
Vu le code de la santé publique, notamment les articles L. 5132-1, L. 5132-6, L. 5132-7 et R. 5132-1 ;
Vu l’arrêté du 22 février 1990 modifié portant inscription sur les listes I et II des substances vénéneuses définies à l’article L. 5132-6 du code de la santé publique ;
Vu l’avis du directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail en date du 12 novembre 2019 ;
Sur proposition du directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en date du 13 décembre 2019,
Arrête :Article 1

Est classée sur la liste II des substances vénéneuses l’hydroxychloroquine sous toutes ses formes. Article 2

Le directeur général de la santé et le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 13 janvier 2020.

Pour la ministre et par délégation :

Le directeur général de la santé,

J. Salomon

mondafrique

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