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L’Armée Malienne à 57 ans : En avant, marche !

Le président IBK a hérité en 2013 d’une armée dessoudée, dématérialisée, en perte de vitesse et en manque de repère.

Mais, depuis son accession au Palais de Koulouba, l’Etat malien, à travers toutes les institutions de la République, n’a ménagé aucun effort pour que notre défense nationale redore son lustre d’antan.

Les autorités militaires, sur instruction du Chef suprême des armées, IBK ont fait de l’équipement et de l’amélioration de leurs conditions de vie un cheval de bataille. A cet effet, des réformes ont alors été engagées.

Ce qui a conduit à l’adoption de la loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM) et sécurité Intérieure (LPSI) promise par IBK.

Un sacrifice financier que le gouvernement d’IBK a consenti pour la bagatelle de 1230 milliards de fcfa, soit un peu plus de 20% du budget national pour la mise en œuvre de LOPM dans les cinq prochaines années

Ces fonds sont répartis ainsi : 427,59 milliards Fcfa pour les investissements ; 442,57 milliards Fcfa pour le fonctionnement et 360,38 milliards Fcfa pour le personnel.

Il est prévu dans cette loi d’orientation et de programmation militaire, le recrutement, (dans les cinq ans à venir), de 10 000 hommes dans les divers corps de l’armée. Un recrutement qui coûtera plus de 42,98 milliards de Fcfa, (dont les PGA) et la revalorisation indiciaire accordée par le gouvernement.

Pour ce qui est la loi de la programmation pour la sécurité Intérieure, (sur 5 ans), elle va coûter 446 milliards 381 millions de FCFA au budget national. Et, déjà, plus de 60 milliards ont été débloqués pour les recrutements, formations et l’achat d’équipements.

Au titre de cette loi, il est prévu cette année, une enveloppe de plus de 80 milliards.

‘’Qui veut la paix, prépare la guerre’’

Après l’adoption de LOPM et LPSI par nos hautes autorités, les résultats ont vite suivi.

Même si cela reste insuffisant

Qu’à cela ne tienne, la reconstruction de l’Armée est de nos jours une réalité.

Pour preuve, dans le cadre de la loi de la programmation militaire, les conditions de vie des militaires ont été revues à la hausse depuis 2015 avec une amélioration  autour de 15 %.

A titre d’exemple, un soldat gagne désormais en moyenne entre 75 000 et 100 000 Fcfa, en dehors des primes de risque (1 200 Fcfa par jour sur le terrain), les aides au logement et une couverture sociale qui, avant, n’existait pas.

Aussi, l’armée malienne est de plus en plus dotée de matériels adéquats.

En effet, ce sont 1230 milliards de Fcfa qui sont débloqués pour la période 2015-2019 pour l’achat de matériels et le recrutement de 10 000 soldats.

Aujourd’hui, plus de 20 milliards ont déjà été dépensés pour l’achat de véhicules blindés et semi-blindés et des hélicoptères.

L’Armée de l’Air a également acquis de nouveaux aéronefs.

Il s’agit d’avions de transport et d’hélicoptères de combat. Des appareils entièrement financés par la LOPM, sur financement du budget de l’État.

Des appareils achetés directement aux fabricants et dont les équipages sont constitués de FAMA.

Mieux encore, pour la surveillance de nos frontières, le gouvernement a commandé d’autres avions d’attaque pour remplacer les vieux avions de chasse MiG-21.

Aussi, grâce à l’efficacité de la diplomatie malienne et la volonté politique affichée de nos hautes autorités de refonder notre armée nationale,  depuis 2013, des milliers de policiers, gendarmes et gardes nationaux ont pu bénéficier  d’une remise à niveau de leurs compétences en matière de commandement opérationnel.

Ainsi, pour la seule année 2017, 13 formations conjointes ont été réalisées et 1602 personnes ont été formées.

Montée en puissance de l’Armée malienne

En plus de ces nouveaux matériels acquis et des centaines de recrutement, l’armée malienne dispose actuellement d’un noyau totalement opérationnel composé de milliers d’hommes structurés en quatre GTIA.

L’ordre de bataille de ce “corps d’intervention” est le GTIA Waraba (Lions, opérationnel en juin 2013), le GTIA Elou (Éléphants, opérationnel en septembre 2013), le GTIA Sigui (Buffles, opérationnel en décembre 2013), le GTIA Balanzan (du nom d’un arbre sacré, opérationnel en mars 2014).

A ces grandes reformes engagées dans le cadre de la loi de la programmation de la sécurité,  il a été créé une unité à part entière, capable d’intervenir rapidement et partout sur le territoire en cas d’attaque terroriste ou d’autres genres.

Mieux, en plus du Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN), le Peloton d’intervention de la gendarmerie nationale (PIGN) et les Forces spéciales de la garde nationale, est née la Force Spéciale Antiterroriste (FORSAT).

Créée par arrêté ministériel le 22 mars 2016, cette dernière, une première au Mali est composée de policiers, gendarmes et gardes triés sur le volet.

Postés dans leurs bases respectives à Bamako, ces policiers et soldats d’élite, sous l’ordre du ministre de la Sécurité, sont actifs nuit et jour pour répondre rapidement et efficacement à toute attaque terroriste.

Pour faciliter cela, un centre de commandement spécial a été récemment installé pour diriger les opérations.

Actuellement, (même s’il reste encore à faire) l’Armée malienne est… capable.

EN avant, marche ! FAMA !

Djibril Kayentao

 

Le 26 Mars

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