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L’annonce surprenante d’Abdine Koumaré : Les coulisses de la dynamique entre dépenses électorales et projets de développement au Mali

L’annonce surprenante d’Abdine Koumaré, Vice-président de la Commission Finances au Conseil National de la Transition (CNT), lors de la session budgétaire, révèle une dynamique complexe entre les dépenses électorales et les projets de développement au Mali. Cette déclaration soulève plusieurs points d’analyse.

Bamada.net- Premièrement, l’absence de provision budgétaire pour les dépenses électorales est présentée comme une conséquence directe de l’absence de programmation des élections. Cette affirmation suggère un lien crucial entre la planification électorale et les décisions budgétaires, mettant en lumière la nécessité d’une coordination précise entre les différents organes gouvernementaux.

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En creusant davantage, la révélation selon laquelle le ministre aurait envisagé de prélever les dépenses électorales des charges communes souligne une potentielle tension financière. La priorité apparente accordée aux projets de développement, avec une évaluation chiffrée à 692,596 milliards FCFA, suscite des inquiétudes quant à la disponibilité des ressources financières pour organiser des élections.

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De plus, Abdine Koumaré évoque la mise en stand-by des élections en raison des travaux programmés par les partenaires de développement. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la hiérarchisation des priorités entre le processus électoral et les projets de développement. La déclaration suggère que la réalisation des projets de développement est actuellement considérée comme plus urgente que la tenue des élections.

L’aspect temporel est également souligné, avec la possibilité d’une programmation électorale en 2025 si tous les programmes de développement sont achevés d’ici 2024. Cela soulève des préoccupations sur la flexibilité du calendrier électoral et la manière dont il est influencé par des impératifs extérieurs.

Enfin, la déclaration d’Abdine Koumaré soulève des interrogations sur la transparence et la clarté des intentions des autorités. La population attend une feuille de route claire pour l’avenir politique du pays, et la priorité accordée aux projets de développement au détriment des élections pourrait susciter des débats et des inquiétudes au sein de la société civile.

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Cette déclaration souligne les défis complexes auxquels le Mali est confronté en équilibrant les impératifs financiers, les engagements envers les partenaires de développement et les attentes de la population en matière de démocratie. La transparence et la communication efficace des autorités seront essentielles pour éclaircir ces questions et établir une voie claire pour l’avenir politique du pays.

Ladji Djiga Sidibé

Source: Bamada.net

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