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«L’Algérie servira la sécurité et la stabilité de toute la région», selon Lamamra

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a déclaré jeudi à Alger que «la communauté internationale reconnaît aujourd’hui que l’Algérie est une source de stabilité dans la région et son environnement géostratégique», a déclaré M. Lamamra à la presse à l’issue des travaux de la session du comité bilatéral stratégique algéro-malien.

 

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Il a souligné que «la force de l’Algérie aux plans politique, économique et sécuritaire servira la sécurité et la stabilité de toute la région», précisant que les partenaires internationaux aspirent à «un rôle constructif» de l’Algérie et ne visent pas «l’affaiblissement de ce rôle d’une manière ou d’une autre». «L’affaiblissement du rôle de l’Algérie aura des conséquences négatives sur la sécurité de toute la région», a-t-il soutenu.

Rappelant que le rôle que joue actuellement l’Algérie «est reconnu au plan international», M. Lamamra a indiqué que ces pays y compris ceux avec lesquels nous sommes liés par des dialogues stratégiques, admettent que nous avons des intérêts stratégique en dépit de l’existence de divergences sur certaines questions».

A une question sur la nouvelle mouture actualisée du texte connu sous la dénomination de «Travel Warning» mettant en garde contre la destination Algérie sous prétexte d’insécurité et expliqué par certains milieux par la franche position de l’Algérie sur la question palestinienne, M. Lamamra a réaffirmé que «l’Algérie a ses positions de principe de soutien indéfectible à la Palestine» comme elle a, a-t-il soutenu, «des positions de principes concernant la solidarité avec le peuple palestinien et le droit des peuples à l’autodétermination et à leur souveraineté sur leurs ressources naturelles».

Lamamra a affirmé, par ailleurs, que la réunion du 6e comité bilatéral stratégique algéro-malien était bénéfique pour les deux parties pour coordonner et consolider l’action commune en faveur du rétablissement de la sécurité et la paix dans toute la région. «Le comité est parvenu à un accord en vertu duquel les parties maliennes, y compris les groupes politico-militaires armés maliens, s’engagent à arrêter les hostilités, à lutter contre le terrorisme dans la région et à ne pas céder devant ce phénomène», a précisé M. Lamamra dans une déclaration à la presse au terme des travaux de la réunion du comité b

ilatéral stratégique algéro-malien qu’il a coprésidée avec le ministre malien des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop. Le chef de la diplomatie algérienne a estimé que cela est «le fruit des décisions prises par les chefs d’Etat des deux pays, MM. Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Keita, pour la mise en place de ce comité stratégique».

Concernant la feuille de route adoptée par le comité lors de sa réunion du 24 juillet dernier, M. Lamamra a indiqué qu’elle définit «la teneur de la médiation entre les parties maliennes, les parties chargées de conduire la médiation et les parties chargées de la médiation englobant des organisations internationales outre la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad».

Un dialogue intermalien «approfondi» sur la situation au nord du Mali aura lieu début septembre entre les différentes parties maliennes. Le comité bilatéral stratégique algéro-malien a été mis en place par les deux pays aux fins de parvenir à une solution politique et sécuritaire pour le nord du Mali, et dans le cadre duquel l’Algérie chapeaute et encourage le dialogue intermalien, appuyé par une médiation régionale.

Les parties maliennes en discussion représentent le gouvernement et six mouvements politico-militaires du nord, que sont le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et enfin le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), l’aile dissidente.

R. N

 

letempsdz

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