Le Séminaire international sur le thème « Coopération internationale au bénéfice des états du sahel, défis, enjeux et perspectives » a pris fin ce jeudi à l’école de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye. Ce colloque a permis d’analyser les mutations en cours de la coopération internationale et leurs impacts.
Plusieurs recommandations ont été formulées à l’issue de la rencontre. Dr Birama Afoly, rapporteur du séminaire revient sur certaines de ces recommandations « Promouvoir la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme au Sahel. D’étendre les relations entre la Confédération de l’AES et la CEDEAO. Préserver la libre circulation des personnes et des biens et renforcer la coopération sécuritaire au Sahel ». Le séminaire a aussi recommandé d’« élargir la coopération avec les pays émergents et impliquer les organisations non-gouvernementales et la société civile dans les dynamiques de changement », ajoute le rapporteur.
Un partenariat gagnant-gagnant
Ces recommandations ont été jugées pertinentes par le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali. Abdoulaye Diop a réitéré l’engagement du Mali à œuvrer pour un partenariat gagnant-gagnant. « Nous avons dégagé l’importance d’une coopération repensée, la nécessité de renforcer le climat de confiance entre les partenaires », a déclaré le chef de la diplomatie malienne. « Dans le cadre de la présidence malienne de la Confédération des États du Sahel AES, nous réaffirmons notre engagement à œuvrer à l’édification d’un Sahel qui soit sûr, plus prospère, solidaire », a renchéri le ministre Diop, avant de conclure : « pour cela, nous poursuivons également notre approche pragmatique d’établir des partenariats fondés sur la confiance mutuelle et aussi une compréhension profonde de nos réalités locales ».
Les participants ont aussi invité les États de l’AES à mettre l’industrialisation des pays de l’Alliance, la diversification de l’économie et la création d’emplois pour les jeunes au cœur des relations bilatérales et multilatérales.