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A la veille de la reprise des pourparlers : – Hollande met la pression – Le gouvernement ne cache pas son malaise

Le président français François Hollande souhaite que les négociations entre le gouvernement et groupes armés du nord du pays aboutissent « rapidement à un accord de paix », dans un message envoyé à son homologue algérien dont le pays mène une difficile médiation depuis des mois. Une pression amicale que le gouvernement n’a pas beaucoup appréciée car le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’intégration africaine, Abdoulaye Diop, déclare qu’elle « n’arrange pas la situation».

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« Mon objectif, et je sais que vous le partagez, est que le prochain cycle (de négociations) permette d’aboutir la signature rapide d’un accord de paix », écrit M. Hollande dans ce message, diffusé lundi par l’agence de presse APS. Le chef de l’Etat français a précisé que son pays mettait « tout en œuvre pour amener les parties maliennes à s’engager sincèrement et à haut niveau dans la poursuite des négociations ».

« Nos ambassades dans les pays du Sahel délivrent aux groupes armés des messages en ce sens. La France entretient, par ailleurs, un dialogue étroit avec les autorités maliennes (qui) me paraissent disposer à aller vers un accord », a-t-il ajouté dans ce message adressé au président Abdelaziz Bouteflika.

Une pression amicale que le gouvernement n’a pas beaucoup appréciée car le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’intégration africaine, Abdoulaye Diop, au cours d’un point de presse hier à la Maison de la presse, déclare qu’elle « n’arrange pas » la situation.

La dernière session de pourparlers s’est achevée fin novembre. Un projet d’accord, présenté par Alger, prévoit une vaste autonomie pour le nord du pays. Le nord du Mali était tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ils ont été en grande partie chassés par l’opération Serval, lancée à l’initiative de la France en janvier 2013. Des zones entières du nord du Mali échappent cependant encore au contrôle du pouvoir central.

source :  L’Indicateur du Renouveau

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