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Insolite : 660 euros pour une boîte de préservatifs ?

Au Vénézuela, la pénurie de certains biens de première nécessité est telle qu’une boite de 36 préservatifs couterait à l’heure actuelle modique somme de 660 euros !

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Que feriez-vous si subitement, le prix d’une boite de préservatifs en venait à correspondre à peu de choses près à 85% de votre salaire mensuel ? Croyez-le ou non, mais c’est le dilemme auquel toute la population du Vénézuéla est confrontée actuellement : la ruine financière, la santé … ou bien l’abstinence ! Actuellement introuvables dans la quasi totalité des pharmacies du pays, les préservatifs s’y vendent actuellement à prix d’or, pouvant atteindre jusqu’à 4760 bolivars, soit environ 660 euros d’après le site Bloomberg Business ! Lorsque l’on sait que le salaire moyen d’un Vénézuélien culmine à 5600 bolivars (785 euros), difficile de penser pouvoir convaincre la population de continuer à se protéger ! Seulement voilà, le Vénézuéla est actuellement le troisième pays d’Amérique du Sud le plus touché par le virus du VIH, derrière le Paraguay et le Brésil … Autant dire que cela ne risque pas de s’arranger.

Mais alors, pourquoi une telle pénurie ? La raison est simple : la chute du prix du pétrole. Alors que le bari se vendait aux alentours de 104 dollars en juin 2014, il se monnaie désormais à environ 47 dollars, soit une baisse de plus de 50% ! L’économie du Vénézuéla tournant en grande partie autour de l’export de l’or noir, l’argent ne rentre plus dans les caisses, et il devient dès lors extrêmement compliqué d’importer ce dont le pays a besoin. Et la liste est longue ! Car le Vénézuéla est contraint d’importer la majeure partie de ses matières premières et de ses biens de première nécessité, tels que le savon, le dentifrice, les couches pour bébé, le papier-toilette ou encore les préservatifs. Si la situation ne s’améliore pas, une grave crise sanitaire pourrait frapper de plein fouet la nation sud-américaine, car l’avortement y est illégal, et de plus en plus de jeunes femmes enceintes pourraient alors être amenées à se diriger vers des cliniques clandestines pour accoucher, augmentant ainsi les risques de décès… Que feriez-vous dans pareille situation ?

source : virginradio.fr

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