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A la Une : les déclarations de Barack Obama sur le cannabis

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De nombreux quotidiens américains citent les déclarations faites par Barack Obama au New Yorker, mais pour l’instant peu de réactions. Le Los Angeles Times consacre nénamoins un article à la question de la légalisation de la marijuana. « De récentes enquêtes d’opinion révèlent qu’une majorité d’Américains, 58 %,  soutiennent sa légalisation », titre le journal, « la Californie et quatre autres États pourraient donc voter en sa faveur en novembre prochain » explique-t-il. Selon le journal, un million de signatures ont été recueillies en Floride en faveur d’un usage thérapeutique du cannabis. L’administration Obama a d’ailleurs déclaré qu’elle n’interfèrerait pas auprès des États qui autoriseraient l’utilisation commerciale de la marijuana, tant qu’elle sera strictement encadrée, rappelle le quotidien. En trois ans, l’opinion publique a changé. Selon les experts, ce changement s’explique par une combinaison de plusieurs facteurs, dont le changement démographique, les expériences personnelles, le succès électoral et l’échec des différentes politiques de lutte contre la drogue.

Au Mexique, une marche s’est déroulée ce dimanche pour demander à l’État du Texas de ne pas exécuter un Mexicain

Edgar Tamayo doit être exécuté ce mercredi 22 janvier 2014 dans la prison de Huntsville au Texas. Accusé d’avoir tué un policier le 31 janvier 1994, il a été condamné à mort. Plus de deux mille personnes ont défilé dans les rues de Miacatlán, la ville d’Edgar Tamayo, pour réclamer la clémence du gouverneur texan Rick Perry, et lui demander que la commission des grâces révise ou commue la peine de mort, rapporte El Excelsior. Le maire de la ville est allé jusqu’à Cuernavaca pour mobiliser les citoyens. Selon lui, le seul délit qu’Edgar Tamayo ait commis est celui d’être mexicain.

Cinquante-et-un Mexicains dans les couloirs de la mort aux États-Unis

L’avocate du condamné à mort explique dans les colonnes de La Jornada que cinquante-et-un Mexicains sont dans le couloir de la mort aux États-Unis, dont quatorze au Texas, et que leurs droits consulaires ont été violés. D’ailleurs, deux ont déjà été exécutés. Edgar Tamayo n’a pas eu droit à la protection consulaire de son pays. La Commission Interaméricaine des Droits de l’homme a d’ailleurs demandé aux États-Unis de suspendre son exécution. Mais le gouverneur du Texas a assuré qu’il avait eu droit un procès équitable et que toute personne responsable d’un crime commis au Texas devait être punie. Une manifestation de soutien au condamné doit avoir lieu à Houston au Texas à 10h00 ce mardi matin.

Au Mexique, trente-huit personnes ont été arrêtées et désarmées en six jours dans l’État du Michoacán

Dans cet État, des groupes criminels connus sous le nom de « Templiers », Los Templarios, s’étaient installés et faisaient régner la terreur. En l’absence de réaction de la police, des groupes de civils avaient pris les armes et avaient réussi à les chasser. La police fédérale a finalement repris le contrôle de la sécurité de la région il y a une semaine. Trente-huit personnes ont été détenues, rapporte Milenio, dont Jesús Vásquez, l’un des chefs les plus violents du groupe, à Tierra Caliente. Lors d’une conférence de presse, le responsable de la sécurité publique a annoncé que cinq personnes qui étaient retenues en otage par ce groupe de trafiquants avaient été libérées, poursuit Milenio.

Selon une enquête révélée dans El Excelsior, l’opinion publique est divisée sur la nécessité de désarmer les groupes civils d’autodéfense. Ceux qui sont pour estiment que désarmer est nécessaire pour éviter encore plus de violence. Et ceux qui sont contre leur désarmement critiquent l’inefficacité du gouvernement à garantir la sécurité des citoyens.

Le système judiciaire pénal vénézuélien est considéré comme le pire au monde

Le journal vénézuélien El Universal publie les résultats d’une enquête sur l’État de droit 2012-2013 de 97 pays réalisée par l’ONG The World Justice Project. Selon le directeur du Forum pénal vénézuélien Alfredo Romero, cet indice au plus bas révèle les conséquences de la destruction du système judiciaire par le pouvoir exécutif afin de mieux le contrôler. Une destruction qui s’est accentuée selon lui après la suspension des concours des juges depuis sept ans.

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