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A la Une : Bangui, attention danger !

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« Vol à haut risque pour un papillon », s’exclame L’Observateur Paalga, un papillon ? C’est-à-dire, Sangaris, le nom de l’opération française en RCA, tiré donc du nom d’un papillon africain. Déjà deux militaires français tués. A Bangui, « c’est une Lapalissade que d’affirmer que la situation reste instable, relève le quotidien burkinabé, avec des pillages et des représailles contre les civils musulmans. »

L’opération devrait donc durer un certain temps, constate L’Observateur Paalga : « Sangaris, qui avait d’abord été présentée comme une intervention relativement rapide et à vocation essentiellement “humanitaire”, vise aujourd’hui, selon Paris, à désarmer tous les groupes armés, à ramener la stabilité dans un pays en totale décomposition et, à moyen terme, à y organiser des élections libres. Un objectif que toute l’Afrique soutient de tous ses vœux. »

En effet, renchérit Le Républicain à Bamako, « la France, une fois de plus, défend une cause juste et noble. Quand les autres font semblant. A cette France là, on ne peut que tirer le chapeau et lui souhaiter le minimum de dégâts. »

Le Républicain qui relève par ailleurs que l’opération française en Centrafrique n’a rien à voir avec celle menée au Mali. « Bangui ne sera pas comme Tombouctou », titre le journal. « Aqmi au Mali a un turban, une barbe et une Toyota tout terrain. L’ennemi de la France à Bangui prend de la bière et mange du manioc comme tout le monde. (…) Au Mali, poursuit Le Républicain, le ver était avancé mais il n’était pas dans le fruit. Il s’est arrêté aux portes de Konna et les bombardements de Serval l’ont traqué jusque dans les contreforts de Tegharghare. Or, cette fois-ci, le ver est à Bangui, relève le quotidien malien, dans Bangui même, la capitale, que Sangaris se donne pour mission de sauver contre les violences des deux groupes : Séléka et anti balakas. Citoyens rangés et apeurés le jour, meurtriers possibles la nuit. »

Double front

L’armée française est donc engagée, en Afrique, sur deux fronts bien différents… L’un centrafricain, l’autre malien, avec une nouvelle offensive en début de semaine contre les jihadistes. « Décidément, relève Le Pays au Burkina, 2013 aura été l’année de l’armée française en Afrique. En effet, au moment où un détachement de 1 600 soldats français est en train de se déployer en RCA, pour désarmer les rebelles de l’ex-Séléka, un autre contingent français est en guerre contre les jihadistes au Nord-Mali. Hé oui, l’armée française est engagée depuis lundi dans un combat sans merci contre des positions de groupes insurgés liés à Aqmi. 19 jihadistes ont déjà été tués lors de cette reprise des hostilités dans le nord du Mali. »

Et Le Pays de s’interroger : « le Mali est-il donc en train de s’enfoncer dans une guerre sans fin ? Au regard de la situation actuelle, on peut certes convenir que le plus dur est passé, mais on ne peut contester le fait que la menace terroriste est toujours présente dans ce pays. »

Et puis autre question posée par le quotidien burkinabé : « jusqu’à quand la France tiendra-t-elle ce rôle qui, il faut le dire, incombe avant tout aux armées africaines ? Hier au Mali, aujourd’hui en RCA, la France pourra-t-elle répondre à un autre appel au secours, si d’aventure, un autre front venait à s’ouvrir demain dans une autre partie de l’Afrique ? Assurément non, répond Le Pays. Elle ne pourra pas se déployer indéfiniment sur le continent. Par contre, l’international terroriste en a bien les possibilités. »

Bon anniv’ Manu !

Autre événement marquant dans la presse africaine de ce jeudi : les 80 ans de Manu Dibango… « Ce jeudi 12 décembre, Manu Dibango va souffler non pas dans son saxo, mais sur son gâteau d’anniversaire pour ses 80 ans », relève Guinée Conakry Infos. « Manu est l’un des rares vrais musiciens panafricains. Il est le seul musicien du continent qui aura navigué entre Bruxelles, Kinshasa, Douala, Abidjan, Lagos, Paris, Harlem, Yaoundé et Kingston… A 80 ans, constate encore le site guinéen, il respire une santé de fer et croque la vie à pleines dents. »

 

Source : RFI

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