La Tanzanie s’est engagée lundi à éliminer les barrières culturelles qui empêchent encore les femmes et les jeunes filles d’accéder aux nouvelles technologies.
Dorothy Gwajima, ministre du Développement communautaire, du Genre, des Femmes et des Groupes spéciaux, a exhorté les parties prenantes à travailler en collaboration avec le gouvernement pour sensibiliser le public aux barrières culturelles qui empêchent les femmes et les jeunes filles d’accéder aux technologies.
Mme Gwajima a fait cette promesse à l’occasion du lancement de la deuxième phase de l’initiative “African Girls Can Code” (“Les filles africaines peuvent coder”). Ce projet étalé sur quatre ans réunira des jeunes filles venues de tout le continent africain et parlant diverses langues afin de les intéresser à une carrière dans les technologies de l’information et de la communication (TIC), ainsi que pour les soutenir dans leur rôle de jeunes femmes autonomes, novatrices et prometteuses.
“Malgré plusieurs initiatives, un écart numérique important subsiste entre les sexes, empêchant une distribution équitable des avantages apportés par la transition numérique”, a-t-elle affirmé lors du lancement de l’initiative à Dar es Salaam, la capitale commerciale du pays.
Mme Gwajima a indiqué qu’il était de la plus haute importance de travailler de concert à démanteler les obstacles qui empêchent les femmes et les filles d’avoir accès aux nouvelles technologies.
Des recherches montrent que 90 % des futurs emplois nécessiteront des compétences en TIC, et que deux millions de nouveaux emplois en Tanzanie seront à l’avenir créés dans les domaines de l’informatique, des mathématiques, de l’architecture et de l’ingénierie, a-t-elle souligné.
Les pays participant à la deuxième phase de l’AGCCI sont le Burundi, la République démocratique du Congo, le Kenya, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda.