Une semaine après les inondations et les glissements de terrain qui ont fait près de 500 morts et des centaines de personnes toujours portées disparues à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, autorités et organisations humanitaires sont à pied d’œuvre pour fournir une aide d’urgence aux populations touchées et aux milliers de sans-abris. Au lendemain de la catastrophe, le président Ernest Bai Koroma avait lancé un appel à l’aide internationale. Un cri d’alarme renouvelé lundi 21 août par le porte-parole de la présidence.
L’armée est toujours déployée sur les lieux du désastre et elle retrouve toujours des corps ici et là. Nous sommes aussi préoccupés par les femmes et les enfants, ceux qui ont survécu, les communautés affectées. Ils sont hébergés dans des centres d’accueils temporaires où nous leur fournissons un soutien psychosocial, de la nourriture et des fournitures médicales. Mais cela n’est pas suffisant, c’est pourquoi nous lançons un appel à la communauté internationale. En Sierra Leone, nous avons traversé un conflit dévastateur dans les années 1990, nous avons vécu l’épidémie d’Ebola qui a couté la vie à beaucoup de nos compatriotes, mais nous n’avons jamais assisté à un désastre de cette ampleur en un seul jour. Donc c’est très traumatisant pour nous et nous sommes dépassés. Nous sommes reconnaissants aux pays ayant apporté leur soutien, mais nous avons toujours besoin d’une solution durable qui va permettre de reloger les personnes affectées et pas seulement eux, mais aussi ceux des autres zones à risque.
RFI