Le calendrier de réduction des effectifs militaires français au Mali dépendra des élections législatives, fixées en novembre/décembre, a-t-on appris vendredi dans l’entourage du chef de l’Etat François Hollande.
« Le dispositif français décroîtra très rapidement après ces législatives », a indiqué un conseiller du président français. Toutefois, a-t-il souligné, « un désengagement ne se fait pas du jour au lendemain, donc il est vraisemblable que le deuxième tour étant fixé au 16 décembre, le retrait prendra un peu plus de temps que prévu ».
Jeudi, le président François Hollande avait déclaré devant les militaires français à Bamako qu’ils seraient « 1.000 à la fin du mois de janvier », un objectif jusqu’ici fixé pour la fin décembre.
« Vous êtes encore plus de 3.000, vous serez environ 2.000 en novembre prochain. Vous aurez à coeur, selon les directives qui vous seront données, de permettre que le scrutin des élections législatives se tienne dans les meilleures conditions. Ensuite, il y aura un désengagement et vous serez 1.000 à la fin du mois de janvier », avait déclaré le président.
Interrogé vendredi sur l’éventualité d’un report des législatives, le conseiller du président français a affirmé que « si les élections devaient être reportées il faudrait comprendre les raisons, discuter avec les autorités maliennes et voir dans quelles conditions de sécurité, elles peuvent être organisées ».