La forme actuelle de l’activité bancaire a été conçue au USA et pris definitivement place depuis 1913. Cette activité se résume à la création de la monnaie par le crédit. Nous utiliserons dans cet article à la fois le terme “argent et monnaie“ pour que nous puissions mieux nous comprendre. Ce que nous osons toucher aujourd’hui est le système bancaire. Quand vous lirez cet article, sachez que Sept(07) Présidents Américains ont essayé de dénoncer et de combattre ce même système bancaire dans sa façon de créer l’argent et de contrôler l’économie par le crédit. Ils ont tous été tués. La majeure partie de leurs assassins a été déclarée malades mentaux. Les Etats sans exception ont abandonné cet instrument de souveraineté entre les mains de quelques individus au point de se faire endetter par leur propre argent. Après dix (10) ans de recherches sur la monnaie, Œil D’Afrik a tiré la conclusion suivante : « Nous sommes tous des esclaves soumis à ce système de péonage. La zone CFA l’est encore doublement. »
Dans ce sens, Sir Josiah Stamp, directeur de la Banque d’Angleterre (1928-1941) et deuxième fortune de l’Empire britannique, déclarait : « L‘activité bancaire a été conçue dans l‘iniquité et est née dans le péché […] Les banquiers possèdent la Terre. Reprenez-la leur, mais… laissez-leur le pouvoir de créer l‘argent et de contrôler le crédit et, d‘un coup de crayon, ils créeront assez d‘argent pour la racheter. Otez-leur ce pouvoir et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront. Elles devraient disparaître. Cela nous donnerait un monde meilleur et plus heureux où vivre. Mais si vous voulez perpétuer les esclaves des banquiers et payer le prix de votre propre esclavage, laissez-les donc continuer à créer l‘argent et à contrôler le crédit. […] Toutefois, tant que les gouvernements légaliseront de telles choses, il faudrait être fou pour ne pas être banquier. »
En effet, 99% de la population travaillent pour enrichir 1% de rapaces composées d’actionnaires banquiers. Aussi le simple fait de pouvoir créer de l’argent à partir du crédit et s’offrir des intérêts constituent le moyen de transfert de richesses des plus pauvres vers ces opportunistes fortunés banquiers.
A partir de rien donc, les banques se créent de l’argent. Pour couronner tout, ils ont inventé un mythe autour de sa création. Pourtant le système de création de l’argent est tellement simple que l’être humain dans sa conception de l’argent, ne serait pas prêt à l’accepter.
« Le procédé par lequel les banques créent de l’argent est tellement simple que l’esprit en est dégoûté», disait l’ économiste John Kenneth Galbrait.
Il est important en outre de savoir que 95% de l’argent sur terre est informatique, scripturale, c’est-à-dire, un jeu d’écriture. Les pièces (monnaie métal) et les billets (monnaie fiduciaire) ne représentent d’ailleurs que 5%. Si par nature et par la loi, on ne peut prêter de l’argent qu’on ne possède pas, il n’en est pas ainsi pour les banques. Les banques nous prêtent de l’argent qu’elles n’en possèdent.
Henry Ford Fondateur et constructeur automobile Ford résumait ainsi : 《 Si le peuple comprenait notre système bancaire et monétaire, il y aurait une révolution avant demain.》 Un groupuscule d’homme s’est autorisé à faire voter des lois qui autorisent aux banques de prêter de l’argent qu’elles ne possèdent pas.
Par exemple, à partir d’un compte contenant un minimum de 10% de réserves, appelées « réserves obligatoires », la Banque a le droit de prêter à un client « A » 2 000 000FCFA. Les « réserves obligatoires » représentent la partie d’argent que la banque se doit de garder pour accorder un prêt plus important. Pour accorder ce prêt de 2 000 000FCFA au client « A » la Banque a besoin seulement de disposer d’environ 200 000FCFA. Donc les banques créent de l’argent à chaque fois qu’elles accordent un prêt par un simple jeu d’écriture. D’aucun pensent que les banques se font du bénéfice à partir des épargnes, des virements de salaires, de transfert d’argent… Mais il n’en est rien. C’est le crédit qui nourrit les banques. La loi autorise à la banque par un simple jeu d’écriture, de créer pour elle-même à chaque prêt accordé neuf fois le montant prêté après déduction de la « réserve obligatoire. » C’est à dire que la Banque crédite son propre compte neuf fois le montant débité. « Chaque fois qu’une banque fait un prêt, un nouveau crédit bancaire est créé. De l’argent tout neuf. » affirme Graham F. Towers gouverneur de la Banque du Canada de 1934 à 1954.
Donc l’argent est créé à partir des dettes. Plus les gens s’endettent plus les banques se font de l’argent. Ce qui veut dire selon Marriner S. Eccles, gouverneur et président du Conseil d’Administration de la Réserve Fédérale des USA que « S’il n’y avait pas de dettes dans le système, il n’y aurait aucun argent ».
Les banques nous prêtent donc de l’argent qu’elles n’en ont pas et elles nous imposent un taux d’intérêt à rembourser, après s’être données le malin plaisir de s’offrir neuf fois le même montant prêté. (voir schémas en image)
« Par essence, la création monétaire ex nihilo (à partir de rien) que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents » dixit Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques.
C’est pourquoi les Banquiers et le Conseil Régional de l’Epargne Publique et les Marchés Financiers –CREPMF- de l’Espace UEMOA s’opposent à toute initiative populaire de salut financier pour le peuple. Car pour eux personne n’a le droit de trouver un moyen de créer la richesse sans passer par le crédit bancaire. Du coup les sociétés de Trading et de l’actionnariat populaire qui créent la richesse réelle pour chaque trader et actionnaire, sont combattues. Parce que les comptes qu’elles ouvrent dans les banques ne fournissent pas assez d’intérêts pour les banquiers.
Il est donc inadmissible que l’Etat abandonne le pouvoir de créer de l’argent aux mains de quelques voyous de la finance. Comment donc les Etats pourront ils lutter contre la pauvreté et le chômage en luttant contre les initiatives au modèle Sankara qui consistent à faire de chaque Africain maître de son destin et architecte de sa vie ? « On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré. » disait Albert Einstein. L’actionnariat populaire et le Trading permettent à chaque citoyen de toutes les couches sociales, sans considération aucune, d’être architecte de sa vie et par ricochet catapulteur du développement de son pays. « Il n’existe pas de moyen plus efficace pour prendre le contrôle d’une nation que de diriger son système de crédit » M. Phillip A. Benson, Président de l’association American Bankers’ Association 8 Juin 1939.
Selon la BAD, le taux de chômage en Côte d’Ivoire était de 79% en 2018. Il faudra donc considérer le même taux plus ou moins pour les autres pays de l’UEMOA. La politique économique actuelle de l’UEMOA n’a pour vocation de satisfaire l’ensemble de la population. Au contraire, elle creuse les inégalités de plus en plus drastiques, un gap entre les riches et les pauvres. Les Banques n’aiment pas ceux qui réussissent par eux-mêmes.
Depuis 2016 des sociétés professionnelles du domaine du Trading se sont légalement constituées au Burkina par des jeunes traders burkinabè. Elles offraient des formules de placements financiers permettant de percevoir des taux d’intérêts mensuels de 11 à 15% suivant des contrats mensuels ou 150% suivant des contrats sur 8 mois. Il est a noter que ces offres étaient destinées à ceux qui ne savaient pas trader d’eux mêmes sur les plateformes. Depuis 2016 l’activité se déroulait sans problème tous les investisseurs recevaient leur paiement sans aucun problème.
Toutes ces sociétés sans exception honoraient leurs engagements vis-à-vis de leurs clients. Mieux elles encourageaient leurs clients à suivre des formations afin d’être autonomes voir indépendants. Un véritable pourvoyeur d’emplois dont les résultats parlent d’eux-mêmes. 50 000 emplois en 3 ans.
Cependant depuis le mois de mai 2019, ces sociétés ont vu leurs comptes séquestrés par les autorités judiciaires. Cela a entrainé la rupture des paiements au profit de ces milliers d’investisseurs.
La majorité des personnes ayant placé leur argent est entièrement dépendante des paiements qu’elle percevait mensuellement. Les investisseurs sont répartis dans toutes les couches socioprofessionnelles du Burkina, des élèves, des fonctionnaires, des paysans, des hommes de tenue et des commerçants de toute catégorie…
Pourquoi avoir gelé les comptes ? Les banques voient en eux aujourd’hui comme des concurrents déloyaux à abattre sans qu’il n’y ait véritablement de règlements juridiques qui interdisent l’activité de trading.
A l’article 5 de la constitution du Burkina Faso, il est dit ceci : « Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas. La loi pénale n’a pas d’effet rétroactif. Nul ne peut être jugé et puni qu’en vertu d’une loi promulguée et publiée antérieurement au fait punissable.»
La création de la richesse doit revenir à son seul et légitime propriétaire: Le Peuple. Le peuple Islandais l’a fait et est aujourd’hui maître de son destin. Dans tous les pays qui jouissent d’une souveraineté monétaire, l’actionnariat populaire et les services de trading font bonne école. Notre misère est la sève vivifiante du maintien du FCFA et ses banques.
La lutte ne sera pas facile. Les banques nous épient. Organisons une journée de retrait de tous nos placements en banque. Ce jour là, tous ceux qui auront leur argent en banque les retireront et vous verrez que seuls les premiers à se pointer devant les guichets de banque pourront rentrer dans la totalité de leurs fonds. Les gens retireront leur argent de sorte que les banques n’en auront pas assez pour tout le monde.
Œil D’Afrik
Le Président
Larba Israël LOMPO Pour Niarela.Net