Quand je vous disais que je n’avais aucune confiance en le Ministre Malick Coulibaly et son procureur téléguidé dans la lutte contre corruption, vous doutiez qu’il faut leur laisser du temps. Et bien après l’arrestation médiatisée de Bakary Togola pour la gestion d’un fond privé des cotoncultreurs, aucune autres actions concrètes n’est encore menée par le pôle économique et financier de Bamako. Quand on veut sincèrement recouvrer l‘argent de l’état, on ne commence pas par un fond automne de structures privées, c’est plutôt par les fonds publics émanant du trésor. Mais dans tous les deux cas, on devait évoluer au jour d’aujourd’hui si ce n’était pas du théâtre au peuple. Mais rien.
Mieux, comme avec le Procureur Bandjougou Diawara dans l’affaire de l’avion présidentiel, nous apprenons que le dossier des équipements militaires aussi est classé sans suite. Les plaintes de Biprem et du Syndicat de l’office du Niger dans la logique de l’appel à témoins lancé par le procureur, n’ont rien changé à la situation de cette lutte clouée.
La différence entre les êtres humains est que certains mettent du temps à comprendre ce que certains ont deviné il y’a longtemps.
Disons non à la politisation de la justice et battons nous pour un vrai combat contre la CORRUPTION au Mali car sans cela nous resterons un pays pauvre.
Seydou Oumar Traoré, Journaliste radio Djèkafo