Après Guterres qui a avoué que la communauté internationale était “en train de perdre du terrain”, Mohamed Annadif confirme que la Minusma n’est ni outillée, ni mandatée pour lutter contre le terrorisme.
Pour l’antiterrorisme, les soldats de l’ONU ne sont pas encore prêts. Du coup, il ne faut plus compter sur la mission onusienne au Mali. Venue pour stabiliser notre pays, la Minusma fait autre chose et se dédouane face aux nombreuses attaques terroristes.
En effet, contre les attaques terroristes dont certaines ont visé ses hommes soit dans le Nord soit dans le Centre du pays, qu’est-ce que la Minusma fait concrètement pour se protéger elle-même ?
Difficile de trouver des réponses à cette question, mais il faut comprendre que sur le terrain, la mission onusienne se fait rare sur les théâtres des opérations. Dans des zones comme Tombouctou, elle a fini par abandonner la ville pour se réfugier à l’aéroport.
A ce niveau, pas étonnant. Mais quand son chef, le Tchadien Mohamed Annadif ne cesse de rappeler que son organisation n’est pas au Mali pour traquer les terroristes, il y a lieu vraiment de se désespérer de la présence de l’ONU.
“Nous ne sommes ni outillés, ni mandatés”, clarifie-t-il par rapport à la lutte contre le terrorisme. Pas seulement. Le chef de la Minusma apporte une précision de taille qui ressemble plutôt un partage de rôle dur le terrain. “La lutte antiterroriste, c’est Barkhane et la Force du G5-Sahel”, a-t-il répété de nouveau sur Mikado FM.
Pourtant, il y a urgence. Il y a une semaine, l’impuissance face à la propagation des violences au Mali et au Sahel, son patron, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avoue que la communauté internationale était “en train de perdre du terrain face à la violence et au terrorisme”. Lire la suite sur aumali…
- A.M. C
Source: l’indicateur du renouveau
