Le procès de Karim Wade s’ouvre le 31 juillet 2014 devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) au Sénégal. La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), la ligue sénégalaise des droits humains et la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) regrettent, dans un communiqué conjoint publié vendredi 6 juin, que cette Cour soit une « juridiction d’exception qui viole les droits de la défense et ne garantit pas le droit à un procès équitable ». Florent Geel, le directeur Afrique de la FIDH explique que la Crei ne prévoit, en effet, aucune possibilité d’appel, et que ses règles de procédures renversent la charge de la preuve.
Source: RFI