Le torero Victor Barrio, 29 ans, est mort samedi soir, encorné à la poitrine, dans l’arène de Teruel, pas très loin de Valence. Touché au thorax, au poumon et au cœur, il n’a pas pu être réanimé par les secours et a succombé à un arrêt cardiaque. Son décès a été constaté à 20h25. Les organisateurs ont directement mis un terme aux festivités et le taureau a été emmené à l’abattoir. Cet événement tragique a relancé le débat sur l’abolition de la tauromachie en Espagne.
Son épouse, Raquel Sanz, a assisté, impuissante, à la tragédie depuis les tribunes de l’arène, pendant que d’autres toreros ont tenté de venir en aide à leur infortuné camarade. Complètement brisée, elle a fait part de sa douleur sur les réseaux sociaux. “Merci pour vos marques de soutien. Je ne trouve pas les mots pour réagir. Ma vie est détruite, je n’ai plus la force. (…) La vie est injuste”, a-t-elle commenté. Mariée depuis 2014 au talentueux torero, habitué à se produire dans les arènes les plus prestigieuses, elle lui a adressé un message émouvant.
“Je suis certaine que de là où tu es, tu as une vue exceptionnelle. J’espère que la gloire attend tous ceux qui ont perdu la vie sous les cornes des taureaux. Si ce n’est pas le cas, repose en paix où que tu sois. Nos poèmes te rendront immortels”. Victor Barrio est le premier matador depuis 30 ans à trouver la mort dans une corrrida.
Le dernier accident mortel remonte à 1985. A l’époque, le jeune prodige de 21 ans José Cubero “El Yiyo” avait été embroché au cœur, dans des circonstances similaires. Mariano Rajoy, le Premier ministre espagnole, a témoigné sa sympathie à la victime. “Mes condoléances à la famille et les collègues de Victor Barrio, mort à Teruel. Repose en paix”, a-t-il tweeté.
Auteur: 7sur7.be
La rédaction