El Hadji Diagola a été correspondant à Paris de l’agence de presse sénégalaise et de plusieurs quotidiens Sénégalais. Journaliste sénégalais indépendant, il a fait partie de ces figures montantes de la Presse africaine.

En effet, par le biais de ses articles, il est de ceux qui ont participé à l’avènement de l’alternance démocratique dans son pays d’origine avant de se tailler un nom dans le monde de l’édition en France. Auteur de « Pour le meilleur de la paix », « Merci, les femmes ! », « Un noir à l’Elysée », « Un célibataire à l’Elysée »,  « Un président fou » et «Ma femme m’a sauvé la vie », l’écrivain sénégalais édifie son œuvre au service de l’émergence d’un monde de paix entre les races et les civilisations, et surtout entre les religions. Diagola a la réputation de planificateur et de défenseur des droits de l’homme…

Il lâche sa colère sur les objectifs inavoués de la Cour pénale internationale

« Cela me fait trop mal que la fameuse CPI ne traque que des africains sur terre pour les emprisonner. Cela fait partie de la politique occidentale, les donneurs de leçons, de montrer non seulement leur puissance dominatrice par rapport aux autres nations du globe mais aussi pour dire à ces gens qu’ils sont des sous-hommes et qu’ils devraient respecter leurs maîtres. Sinon, c’est l’enfer qu’il faut subir. Autrement dit, montrer aux autres africains et pauvres du monde que si on tente de se rebeller contre l’occident, ce sont ces genres d’humiliations qu’on va subir maintenant. Alors, pour traquer ces rebelles, l’occident a créé des ONG afin de jouer ce rôle. En gros, les ONGS sont non seulement des collaboratrices des puissances occidentales mais aussi des espions. Je suis pour une CPI égalitaire pour tous les crimes contre l’Humanité. Et pourtant, la CPI sait très bien que des crimes contre l’humanité ont été commis par certaines autorités occidentales et certains citoyens occidentaux. Mais ces gens ne seront jamais traduits devant la CPI. Si on le fait c’est une humiliation totale pour ces pays et qu’on les qualifierait des sous-hommes. Et qu’il n’est pas questions que l’un des citoyens occidentaux soit traduit à la CPI. Il est donc temps de se réveiller. Le combat de tout démocrate, c’est la liberté, l’égalité, la fraternité et surtout la solidarité et la paix entre les peuples, les religions, les cultures, les civilisations… »