Tiré le jour de la fête nationale américaine, pouvant frapper la ville de Seattle, le missile tiré mardi par la Corée du Nord est une adresse directe aux États-Unis. En réponse, Washington a mené des exercices militaires dans la péninsule coréenne.
Les forces sud-coréennes et américaines ont tiré mercredi 5 juillet des missiles balistiques lors d’un exercice simulant une attaque contre la Corée du Nord, a annoncé l’agence sud-coréenne Yonhap. « Un fort message d’avertissement » après l’essai mené mardi par Pyongyang d’un missile balistique intercontinental.
Cet exercice à tir réel a été effectué sur ordre du président sud-coréen Moon Jae-in. « Le président Moon a déclaré que la sérieuse provocation de la Corée du Nord nécessitait que nous réagissions avec davantage qu’un communiqué et que nous devions montrer clairement à la Corée du Nord notre capacité de défense en matière de missiles », a indiqué la présidence sud-coréenne.
« C’est une démonstration de force pour le principe » qui n’aura « aucun effet sur la détermination de Pyongyang », estime le correspondant de RFI en Corée du Sud, Frédéric Ojardias.
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La Corée du Nord a procédé dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 juillet à son premier lancement d’un missile balistique intercontinental (ICBM), supervisé personnellement par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Il s’agit d’un « cadeau » aux « salauds d’Américains », a-t-il ironisé, selon l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
Avec AFP